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AUTOGENY AND ENDOCRINE INVOLVEMENT IN THE REPRODUCTION OF TROPICAL FLESH FLIES (DIPTERA: SARCOPHAGIDAE)
Author(s) -
CHADHA GURDEEP K.,
DENLINGER DAVID L.
Publication year - 1976
Publication title -
entomologia experimentalis et applicata
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.765
H-Index - 83
eISSN - 1570-7458
pISSN - 0013-8703
DOI - 10.1111/j.1570-7458.1976.tb02613.x
Subject(s) - biology , temperate climate , zoology , endocrine system , reproduction , flesh fly , larva , botany , ecology , endocrinology , hormone
Autogeny is highly developed among the Sarcophagidae in tropical Africa. Unlike their temperate region relatives, the tropical species examined can mature the first batch of eggs without an adult protein meal, and they do so without the long period of delay usually seen in autogenous species. Protein deprivation, however, does reduce the number of eggs matured by about one‐third. The tropical and temperate flies appear to share a common endocrine mechanism controlling egg maturation. Removal of the medial neurosecretory cells of the pars intercerebralis prevents egg maturation. Reimplantation of clusters of MNC restores the ability to mature eggs. Extirpation of the corpora allata reduces the percentage of females that mature eggs to about 70%, and the females that do mature eggs produce fewer eggs. The significant difference between the tropical and temperate species centers on the trigger that sets the neuroendocrine system into action. For the tropical species, the brain is activated immediately and does not require the trigger of a protein meal. RÉSUMÉ IMPLICATION DU MÉCANISME ENDOCRINE DANS LA REPRODUCTION AUTOGÈNE DE DIPTÈRES SARCOPHAGIDES DES RÉGIONS TROPICALES La reproduction autogène est très fréquente parmi les Sarcophagidae en Afrique tropicale. A la différence des espèces apparentées des régions tempérées celles des tropiques que nous avons étudiées peuvent mûrir les œufs d'une première ponte sans que la femelle adulte ait besoin d'un repas de protéine; en outre, cette maturation s'accomplit sans le long délai habituellement observé chez les autres espèces autogènes. Toutefois, la privation de protéine, réduit d'environ 1/3 le nombre d'œufs parvenant à maturité. Les Diptères des régions tropicales comme ceux des régions tempérées semblent disposer du même mécanisme endocrine qui contrôle la maturation des œufs. L'ablation des cellules neurosécrétrices médianes de la pars intercerebralis (MNC., dans le texte) empêche la maturation des œufs. La réimplantation de lots de ces mêmes cellules restaure l'aptitude à mûrir les œufs. L'alblation des corpora allata réduit à environ 70% le pourcentage des femelles qui mûrissent leurs œufs et celles‐ci ont en outre une ponte très réduite. La différence significative entre les espèces tropicales et les espèces des régions tempérées repose sur les modalités de déclenchement et de mise en route du système neuro‐endocrine. Pour les espèces tropicales, le cerveau est activé immédiatement et ne requiert pas l'intervention d'un repas de protéine.