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A COMPARATIVE STUDY OF SEVERAL STRAINS OF THE TETRANYCHUS NEOCALEDONICUS COMPLEX AND STERILIZATION TESTS OF MALES BY X‐RAYS
Author(s) -
GUTIERREZ J.,
ZON A. Q.
Publication year - 1973
Publication title -
entomologia experimentalis et applicata
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.765
H-Index - 83
eISSN - 1570-7458
pISSN - 0013-8703
DOI - 10.1111/j.1570-7458.1973.tb00255.x
Subject(s) - biology , fecundity , sterility , longevity , botany , population , genetics , demography , sociology
Five populations of Tetranychus neocaledonicus , collected in various biotopes from different plants, were studied in order to become informed about variation in this species. It appeared that all strains differed with respect to longevity and fecundity. Crossings resulted in incompatibility, hybrid inviability, hybrid sterility and hybrid breakdown. It is suggested that the great interpopulational variation as found in T. neocaledonicus is a consequence of the haplo‐diploid system. An important difference in longevity and fecundity between mated and unmated females has been stated for all strains. Outcrosses with males from another species indicated that it is not the fertilization, but the insemination only which induces the enhanced fecundity in T. neocaledonicus. Irradiated males appeared to be able to inseminate females effectively, resulting in the prevention of viable diploid offspring. Résumé UNE ÉTUDE COMPARATIVE DES SOVCHES DIFFÉRENTES DU COMPLEX TETRANYCHUS NBOCALEDONICUS ET EXPÉRIENCES SUR LA STÉRILISATION DES MαES AUX RAYONS X A la suite d'une étude morphologique concluant à l'homogénéite d'un grand nombre de prélèvements de Tetranychus neocaledonicus , dans plusieurs régions de la zone intertropicale, les auteurs proposent 3 séries d'expériences portant sur la physiologie et la compatibiliTÉ de quelques souches de ce taxon. La première série d'essais, porte sur la comparaison de la longéviTÉ et de la fécondiTÉ de femelles fécondées ou non, appartenant à 4 souches prélevées a Madagascar et à une souche originaire de Louisiane (U.S.A.). Pour ces souches élevées dans des conditions identiques, les femelles fécondées pondent davantage et vivent moins longtemps que les femelles vierges. Les graphiques ***fourais et les tests statistiques employés, montrent que sulvant leur apparte‐nance à l'une des 5 souches, les femelles étudiees ont une longéviTÉ propre et présentent du point de vue de la reproduction, des différences très nettes. La seconde série d'expériences a pour but de vérifier la compatibiliTÉ entre les différentes souches malgaches précédentes, aussi bien entre elles qu'avec la souche Louisiane “white eye”, marquée génétiquement et dérivant de la souche Louisiane précédente. Un croisement à éTÉ également tenTÉ entre une souche de T. neocaledonicus et une souche de T. urticae. Huit croisements ont éTÉ ainsi réalisés avec chaque fois le croisement réciproque. La composition des F 1 , F 2 et F 3 est analysée. Une très forte agressiviTÉ des mâles à l‘égard des jeunes femelles est chaque fois constaTÉe. Le croisement de T. neocaledonicus avec T. urticae n'entraîne aucune hybridation. Entre les souches de T. neocaledonicus il y a formation de femelles, dans l'un des 2 sens au moins mais les femelles produites en F 1 , se révèlent sTÉriles dans 5 cas sur 12 et peu de souches semblent vraiment compatibles au‐delà de la F 3 . Finalement, les différences entre les souches du point de vue physiologique et les incompatibiliTÉs génétiques, amènent les auteurs à considérer qu'il y a, en fait, plusieurs espèces de T. neocaledonicus devant être groupées en un complexe. Ces croisements permettent aussi de remarquer, que l'abaissement de la longéviTÉ des femelles fécondées, dépend étroitement du taux de fécondation des œufs. La troisième série d'expériences tente d'expliquer l'augmentation de la production d'œufs chez les femelles fécondées. Les pontes des 14 premiers jours de vie, de femelles de la souche Lousiane fécondées ou non, sont comparées à celles de femelles fécondées, par des mâles de la mème souche, irradiés aux rayons × ou par des macles de T. urticae. La technique d'élevage employée ici permet l'intervention de plusieurs mâles. L'analyse de la F 1 et la quantiTÉ d'œufs produits à la suite du croisement avec les mâles de T. urticae , prouvent que l'augmentation de la ponte est dûe à un phénomène indépendant du taux de fécondation des œufs. Les auteurs signalent, en conclusion, que les incompatibiliTÉs entre les différentes souches de T. neocaledonicus pourraient être utilisées en lutte biologique par voie génétique, mais que la sTÉrilisation des mâles aux rayons X, obtenue au cours de la dernière série d'expériences, aboutit aux mémes résultats et paraît plus sûre.