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WATER RELATIONS AND DESICCATION‐AVOIDING BEHAVIOR IN THE VINEGAROON MASTIGOPROCTUS GIGANTEUS (ARACHNIDA: UROPYGI)
Author(s) -
CRAWFORD C. S.,
CLOUDSLEYTHOMPSON J. L.
Publication year - 1971
Publication title -
entomologia experimentalis et applicata
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.765
H-Index - 83
eISSN - 1570-7458
pISSN - 0013-8703
DOI - 10.1111/j.1570-7458.1971.tb00145.x
Subject(s) - transpiration , biology , desiccation , wax , horticulture , botany , ecology , biochemistry , photosynthesis
The vinegaroon or whip scorpion Mastigoproctus giganteus gains water by drinking from a moist substrate and from its prey. These are found by the sensitive antenniform front legs. Large specimens readily lose water to the air at 26° at humidities up to 95% R.H. As temperatures increase they lose water in proportion to the saturation deficit of the atmosphere, suggesting the absence of an epicuticular wax layer. Desiccated vinegaroons respond positively to moist air in a humidity gradient, but show no preference between darkness and light. Substrate moisture does not affect the lack of such a preference by normal animals. Burrowing is characteristic of dehydrated individuals. By using their sensitive front legs these first detect nonhorizontal surfaces and, provided the substrate is moist, dig burrows against – and in nature most likely beneath – such surfaces so that further water loss is presumably avoided. Résumé TRANSPIRATION, RÉACTION Á L'HUMIDITÉ ET COMPORTEMENT ÉVITANT LA DESSICATION, CHEZ MASTIGOPROCTUS GIGANTEUS (ARACHNIDA: UROPYGI) Mastigoproctus giganteus se rencontre dans les régions arides du Sud‐Ouest des U.S.A.; rare pendant la saison sèche, il apparaît après les pluies. C'est un prédateur nocturne, principalement d'insectes. Le présent travail tente de préciser comment cet Arachnide réagit aux conditions d'aridité des régions désertiques. De grands exemplaires vivants de M. giganteus montrent un taux de perte en eau relativement élevé pour une température de 26° avec une humidité relative pouvant aller jusqu'à 95%. Pour ces grands spécimens la transpiration à travers la cuticule s'accroît de façon approximativement linéaire pour les températures supérieures, ce qui indique l'absence probable d'une couche cireuse épicuticulaire fonctionnelle. Des animaux hydratés ne répondent pas à un gradient d'humidité, mais après avoir été soumis à des conditions de dessication les individus de petite taille montrent une préférence marquée pour l'air le plus humide. Ils ne manifestent aucune préférence entre la lumière (1,500 lux) ou l'obscurité lorsqu'ils sont placés sur sable sec ou humide, même après avoir une dessication partielle. La faible aptitude physiologique de ces animaux pour réduire leurs pertes en eau semble compensée par un sens thigmotactique hautement développé qui leur permet d'une part, de capturer aisément leurs proies, d'autre part de détecter des surfaces non‐horizontales contre lesquelles ils creusent alors si le substrat est humide. Ce comportement doit jouer un rôle important en évitant à l'animal les conditions de dessication.