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LABORATORY EXPERIMENTS ON GREGARIOUS BEHAVIOUR IN OVIPOSITING FEMALES OF THE DESERT LOCUST, (SCHISTOCERCA GREGARIA (FORSK.))
Author(s) -
NORRIS MAUD J.,
RICHARDS Mrs. O. W.
Publication year - 1963
Publication title -
entomologia experimentalis et applicata
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.765
H-Index - 83
eISSN - 1570-7458
pISSN - 0013-8703
DOI - 10.1111/j.1570-7458.1963.tb00628.x
Subject(s) - schistocerca , desert locust , biology , stimulus (psychology) , chemical communication , zoology , pheromone , locust , sex pheromone , botany , psychology , psychotherapist
Females of the Desert Locust have a strong tendency to lay their egg‐pods in close proximity to each other. Laboratory experiments using groups of tethered decoys have shown that when females ready to oviposit wander into such a group they are stimulated to probe and to remain there until oviposition has occurred. There is no evidence of long distance attraction to the group and the phenomenon is principally one of cohesion. The stimulus involved has visual, chemical, tactile and possibly acoustic components. The chemical component is the most powerful and maximum grouping occurs in total darkness provided contact with the decoys is possible. Response is greatly reduced if contact is prevented. Freshly killed locusts and paper which has been in extensive contact with locusts are effective as decoys. The active substance is believed to be a pheromone present on the surface of the locusts. The response to live decoys is scarcely affected by removal of the antennae or destruction of the tympanal organs. The response to the chemotactile stimulus is diminished but not eliminated by antennectomy. Further investigation is required to show whether or not an acoustic stimulus is involved in the gregarious response. Résumé ESSAIS DE LABORATOIRE CONCERNANT LE COMPORTEMENT GRÉGAIRE CHEZ LES FEMELLES PONDANTES DU CRIQUET PÉERIN (SCHISTOCERCA GREGARIA (FORSK.)) Les femelles du criquet peGlerin ont une forte tendance à pondre leurs ootheGques en groupes les uns preGs des autres. En présentant un choix de deux terrains pour la ponte des oeufs, l'un entouré de leurres (criquets appelants) et l'autre étant libre, la grande majorité des femelles pondent leurs oeufs à côté des criquets appelants. Il n'y a aucune preuve d'une attraction de loin vers le groupe, et c'est surtout un phénomeGne de cohésion. Le stimulant agissant comprend des éléments visuels, chimiques, tactiles et peut‐être acoustiques. L'élement chimique est le plus puissant, et le groupement maximal a lieu dans l'obscurité totale, pourvu qu'il soit possible d'avoir contact avec les criquets appelants. Si le contact n'est pas possible, les réactions sont fort réduites. Les sauterelles tuées récemment ainsi que le papier ayant eu de nombreux contacts avec les sauterelles sont des leurres effectifs. L'auteur suppose que la substance active est un phéromone, se trouvant sur la surface des sauterelles. La destruction des antennes ou des organes tympaniques ne change gueGre la réponse aux leurres vivants. La réponse au stimulant chémo‐tactile est réduite mais non éliminée par la destruction des antennes. Des recherches ultérieures devront vérifier l'influence d'un stimulant acoustique dans la réaction grégaire.