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LETHAL TEMPERATURES OF SOME DESERT ARTHROPODS AND THE MECHANISM OF HEAT DEATH
Author(s) -
CLOUDSLEYTHOMPSON J. L.
Publication year - 1962
Publication title -
entomologia experimentalis et applicata
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.765
H-Index - 83
eISSN - 1570-7458
pISSN - 0013-8703
DOI - 10.1111/j.1570-7458.1962.tb00591.x
Subject(s) - biology , relative humidity , horticulture , botany , physics , thermodynamics
Lethal temperatures for 24 hours' exposure below 10 per cent relative humidity were highest for scorpions and 'camel‐spiders' and higher for tenebrionid beetles than for crickets, cockroaches and earwigs. The rate of water‐loss increased around the lethal temperature: pre‐conditioning for 24 hours resulted in enhanced resistance to high temperatures for up to four hours. Heat death in Ocnera hispida is not related to water‐loss and excess moisture adversely affected survival. Death was associated with a decrease in blood pH in this species and in the scorpion Leiurus quinquestriatus. It is suggested that heat death cannot be attributed to a single factor, but that in these cases it may be primarily related to the accumulation of acid waste products of metabolism. Réasuméa TEMPÉRATURES LÉTALES DE QUELQUES ARTHROPODES DÉSERTICOLES ET LEUR MODE D'ACTION Un nombre d'arthropodes déserticoles a été exposé à des températures létales pendant 24 heures à line humidité relative inférieure à 10%. Les températures létales des scorpions et des Solifuges étaient beaucoup plus élevées que celles des insectes; les températures létales des coléoptères tenébrionides dépassent celles des espèces d'insectes cryptobiontes. Le degré de perte d'eau augmente au voisinage de la température létale. La résistance aux températures élevées est augmentée d'un maximum de 4 heures par une acclimatisation préalable de 24 heures. La mort d 'Ocuera hispida par la chaleur n'est pas causée par une perte d'eau; la présence d'un excès d'humidité exerce un effet néfaste sur la survivance. Chez cette espèce et chez le scorpion Leiurus quinquestriatus la mort est associée à une baisse du pH sanguin. L'auteur suggère que la mort ne peut être attribuée à un seul facteur, mais qu'elle est causée, dans le cas des espèces mentionnées, par l'accumulation de produits résiduels acides du métabolisme.