Premium
Nosemoides gen. n., N. vivieri (Vinckier, Devauchelle & Prensier, 1970) comb. nov. (Microsporidie); Etude de la Différentiation Sporoblastique et Genèse des Différentes Structures de la Spore *
Author(s) -
VINCKIER D.
Publication year - 1975
Publication title -
the journal of protozoology
Language(s) - English
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 1.067
H-Index - 77
eISSN - 1550-7408
pISSN - 0022-3921
DOI - 10.1111/j.1550-7408.1975.tb05846.x
Subject(s) - physics , humanities , microbiology and biotechnology , art , biology
RESUME Nous proposons le genre nouveau Nosemoides gen. n. pour l'espèce microsporidienne auparavant classée dans le genre Nosema , comme N. vivieri Vinckier, Devauchelle & Prensier, 1970. Ainsi, nous proposons Nosemoides vivieri (Vinckier, Devauchelle & Prensier) comb. nov. pour cette espèce, hyperparasite d'une grégarine monocystidée intestinale du némerte Lineus viridis (Fabricius) Johnston. L'étude ultrastructurale de N. vivieri nous a permis de préciser l'organitogenèse de la spore de ce protozoaire. Nous avons pu suivre en particulier, l'évolution de vésicules de type “golgien” et voir ainsi leur rôle dans la genèse du filament polaire. Les stades végétatifs uninucléés (schizontes) se divisent plusieurs fois pour donner naissance aux sporoblastes. Puis chaque sporoblaste évolue en une seule spore. Dans le jeune sporoblaste apparaît, près du noyau, un amas de petites vésicules à contenu plus ou moins dense assimilable à un appareil de Golgi primitif. Ces vésicules de type “golgien” sont à l'origine du filament polaire dont l'élaboration semble débuter par l'apparition dans le cytoplasme, d'une grande “vésicule” limitée par une membrane de type unitaire, et située entre le noyau, dans une dépression de l'enveloppe nucléaire, et les vésicules “golgiennes.” Cette vésicule périnucléaire deviendra le sac polaire. Le filament polaire se forme par coalescence de ces vésicules “golgiennes” qui se disposent en manchon cylindrique entourant la zone centrale dense du filament. D'environ 110 nm de diamètre, il est constitué de 3 zones concentriques: une zone externe limitée de part et d'autre par une membrane unitaire, puis vers le centre une zone claire et au milieu un axe opaque aux électrons. Lorsque le filament polaire est ainsi élaboré, le sac polaire dont le contenu s'opacifie de plus en plus, migre au pôle antérieur de la cellule tandis que le noyau est repoussé dans la moitié postérieure. Le polaroplaste lamellaire se différencie alors, englobant de nombreuses petites vésicules constituant le polaroplaste vésiculaire. Au pôle du sporoblaste opposé au sac polaire se forme, également par coalescence de vésicules d'allure golgienne, la vacuole postérieure. Le filament polaire de 90–95 nm de diamètre n'est plus limité que par une seule membrane de type unitaire. En fin de sporogenèese. la paroi du sporoblaste, qui a pris une forme ovoide, s'épaissit: la spore a acquis sa structure définitive. Dans la discussion, après avoir rappelé les caractéristiques essentielles de la cytologie du sporoblaste et de l'organitogenèse de la spore de N. vivieri et souligné les points encore obscurs, la position systématique du Nosemoides gen. n. est examinée. SYNOPSIS A new genus, Nosemoides gen. nov. is proposed for the microsporidan species previously placed in the genus Nosema , as N. vivieri Vinckier, Devauchelle & Prensier, 1970. Thus Nosemoides vivieri (Vinckier, Devauchelle & Prensier) comb. nov. is established for this species, hyperparasitic in an intestinal monocystid gregarine of the nemertean Lineus viridis (Fabricius) Johnston. An ultrastructural study of N. vivieri allowed us to describe in detail its sporogony. In particular, we were able to follow the development of Golgi‐type vesicles and to observe their role in the formation of the polar filament. The uninucleate vegetative stages (schizonts) divide several times before giving rise to sporoblasts, each of which develops into a single spore. In the young sporoblasts there appears near the nucleus an accumulation of small vesicles, with more or less dense concents, comparable to a primitive Golgi apparatus. These Golgi‐type vesicles are the source of the polar filament, whose formation appears to commence with the appearance in the cytoplasm of a large “vesicle” delimited by a unit‐type membrane. This vesicle, lodged in a depression of the nuclear envelope, is situated between the nucleus and the Golgi‐like vesicles. The perinuclear vesicle becomes the polar sac. The polar filament is formed by coalescence of the Golgi‐like vesicles which arrange themselves into a cylindrical sleeve surrounding the central dense zone of the filament. The sleeve, ∼ 110 nm in diameter, consists of 3 concentric zones: an external zone, limited on both sides by unit membranes; an intermediate clear zone; and a central electron‐dense core. When the polar filament is thus elaborated, the polar sac, whose contents become progressively more opaque, migrates to the anterior pole of the cell, while the nucleus is pushed into the posterior part. The lamellar polaroplast becomes differentiated, encircling numerous small vesicles that constitute the vesicular polaroplast. At the pole of the sporoblast opposite to the sac there forms a posterior vacuole, also by coalescence of the Golgi‐type vesicles. The polar filament, 90–95 nm in diameter, is limited by a single unit‐type membrane. At the end of sporogenesis, the sporoblast wall, which has assumed an ovoid shape, thickens–the spore has acquired its definitive structure. The essential characteristics of sporoblast cytology and the development of the spore are recapitulated in the discussion which is concerned also with the still obscure points of this development. Finally the systematic position of Nosemoides gen. n. is examined.