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Safe place or ‘catastrophic society’? Perspectives on hazards and disasters in Canada
Author(s) -
HEWITT KENNETH
Publication year - 2000
Publication title -
canadian geographer / le géographe canadien
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.35
H-Index - 46
eISSN - 1541-0064
pISSN - 0008-3658
DOI - 10.1111/j.1541-0064.2000.tb00716.x
Subject(s) - government (linguistics) , vulnerability (computing) , compromise , risk society , hazard , public policy , element (criminal law) , natural hazard , natural disaster , sociology , political science , law , geography , social science , computer security , philosophy , linguistics , chemistry , organic chemistry , meteorology , computer science
The essay introduces public risk and destructive events in Canada, their conceptual and policy implications. The discussion is developed in four main steps. First, some widely held, if contradictory, perceptions of public security are identified. A relatively high level of personal safety for most Canadians is attributed to large government and private investments. But these have not prevented recurring disasters, nor singular vulnerability for certain groups and parts of the country. Meanwhile, some novel dangers of modern living compromise the safety of all Canadians. The second section examines evidence of losses from a broad range of hazards, and related, risk‐averting investments. The national geography of dangers is shown to have been transformed and reorganized by post‐World War II developments. Losses, even from natural hazards, are identified with common, nationwide behaviours and infrastructure, especially motorised mobility and consumer products. A fourth section looks at some appropriate conceptual frameworks. Charles Perrow's idea of ‘organizational society’ is considered, and Ulrich Beck's of ‘risk society’, including his view that late modern societies shift towards a ‘catastrophic’ condition. In general, the Canadian scene and these ideas support a human ecological view of modernity, but challenge an agent‐specific and extreme event approach that had prevailed in hazards geography. ‘Manufactured’ vulnerability is a neglected but decisive element. The social space of risks is shown to be recast around changing priorities for, and social justice in, public security and emerging crises of personal safety. Risk aversion turns upon questions of the acceptability of risks, acceptance for and by whom, and how it is achieved. For academic work, this suggests a reexamination of risk knowledge and its ‘social construction’. La dissertation aborde le sujet des évènements destructifs et du risque public au Canada, leurs implications conceptuels et de principe. La discussion est développée en quatre étapes principales. Premièrement, certaines perceptions de la sécurité publique tenues par beaucoup, non sans être contradictoires, sont identifiées. Un niveau relativement élevé de sécurité personnelle pour la plupart des canadiens est attribuéà un gouvernement de grande taille et aux investissements privés mais ceux‐ci n'ont pas empêché des désastres de se reproduire, ni une vulnérabilité singulière pour certains groupes et certains endroits du pays. Entretemps, de nouveaux dangers de la vie moderne compromettent la sécurité de tous les canadiens. La deuxième section examine la preuve d'une perte à partir d'une gamme étendue de risques et d'investissement risqués et apparentés. II est montré que la géographie nationale des dangers a été transformée et réorganisée par des développements de l'après seconde guerre mondiale. Les pertes, même provenant de risques naturels, sont identifiées avec des comportements et infrastructures en commun et dans tout le pays, spécialement la mobilité motorisée et les produits de consommation. Une quatrième section examine les supports de travail conceptuels appropriés. L'idée de Charles Perrow d'une ‘société structurelle’ est prise en considération, et celle d'Ulrich Beck d'une ‘sociétéà risque’ comprenant sa vue que les dernières sociétés modernes s'accélèrent vers une condition ‘catastrophique’. En général, le monde canadien et ces idées soutiennent une vue humaine et écologique de la modernité, mais défie un agent spécifique et une approche extrême des évènements qui avait prévalu dans la géographie des risques. La vulnérabilité‘fabriquée’ est un élément négligé mais décisif. II est démontré que le rôle de l'espace de risques social est redistribué selon des priorités qui changent pour, et la justice sociale dans, la sécurité publique et les crises qui émergent dans la sécurité personnelle. L'aversion des risques révolve autour des questions d'acceptabilité des risques, risques acceptés pour et par qui, et la façon dont cela est accompli. En ce qui concerne un travail théorique, cela suggère une réexamination de la connaissance des risques et de sa ‘construction sociale’.