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THE JOINT ANARCHY OF “CONFIDENTIALITY” AND DEFINITIONAL CHANGE
Author(s) -
Gilmour James M.
Publication year - 1966
Publication title -
canadian geographer / le géographe canadien
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.35
H-Index - 46
eISSN - 1541-0064
pISSN - 0008-3658
DOI - 10.1111/j.1541-0064.1966.tb00523.x
Subject(s) - humanities , political science , philosophy
RÉSUMÉ Les données statistiques sur l'industrie manufacturière publiées par le Bureau fédérale de la statistique deviennent de moins en moins satisfaisantes pour les géographes économistes. Deux éléments en particulier sont responsables de ce fait: 1) les provisions de secret de la législation statistique; 2) les changements de définitions, de concepts et d'organisation des données statistiques. Le premier a pour conséquence de rendre les données très incomplètes. On est arrivéà une situation telle que il est maintenant impossible de déterminer la distribution des grands groupes d'industries ou des industries individuelles, même pour les superficies aussi étendues que les comtés, les districts et les divisions. L'industrie manufacturière est en grande partie une activité urbaine et on a surtout grand besoin de données statistiques basées sur les centres urbains. Mais, c'est justement à ce propos que les provisions de secret sont les plus influentes, avec le résultat que beaucoup de grands centres d'industrie manufacturière sont omis d'importants rapports du Bureau. Les changements dans la classification des industries, et les altérations de définitions et de concepts, rendent l'analyse historique très difficile. Depuis 1918, on a utilisé trois classifications différentes de 1'industrie manufacturière, et récemment la définition de l'établissement industriel a été modifiée à cause de plusieurs altérations importantes dans les procédures d'assemblage et compilation. En conséquence il sera très difficile de comparer les données d'avant 1961 et les données postérieures à cette date. La situation exige l'attention des géographes et d'autres spécialistes. D'ailleurs, il serait souhaitable d'établir une liaison entre les universités et le Bureau fédérale de la statistique dans l'espoir qu'à l'avenir les changements auront lieu seulement après consultations mutuelles.