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NEW ENGLAND'S ROLE IN THE UNDERDEVELOPMENT OF CAPE BRETON ISLAND DURING THE FRENCH RÉGIME, 1713–1758
Author(s) -
CLARK ANDREW HILL
Publication year - 1965
Publication title -
canadian geographer / le géographe canadien
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.35
H-Index - 46
eISSN - 1541-0064
pISSN - 0008-3658
DOI - 10.1111/j.1541-0064.1965.tb01328.x
Subject(s) - humanities , political science , art
RÉSUMÉ En dépit de l'importance que l'île du Cap‐Breton et sa forteresse, Louisbourg, pouvaient représenter vis‐à‐vis des intérêts stratégiques et commerciaux de la France en Amérique du Nord; en dépit également des ressources assez substantielles en bois, en charbon et en terre arable que l'île pouvait offrir; en dépit enfin d'une déficience locale marquée et persistante dans le marché des aliments et du bois, déficience qui a souvent mis la colonie, et plus particulièrement Louisbourg, en péril, le demi‐siècle d'occupation française, qui s'est terminé en 1758, n'a affecté que faiblement le paysage géographique de l'île. Cet article tente un explication de ce phénomène. L'auteur souligne d'abord Pabsence d'immigration substantiate. De France, de la vallée du St‐Laurent ou d'Acadie, très peu de colons furent attirés vers l‘île. On fit même un effort, mais sans grand succès, pour y intéresser certains membres du groupe des “protestants étrangers” qui allérent éventuellement se fixer à Lunenburg. L'agriculture demeura en souffrance principalement à cause de la concurrence que lui faisait la pêche, mais aussi parce que les bonnes terres étaient situées à l'ouest du Lac Brasd'Or, done à distance des anses et havres de pêche des côtes est et sud, qui étaient mieux connues. Il faut également souligner l'importance exagérée accordée aux tentatives de production de blé et de pois, au détriment de possibilités de culture et d'élevage beaucoup plus prometteuses. Par sa situation, l'île du Cap‐Breton était toute désignée pour faire fonction d'entrepôt commercial de première importance. La France n'a pas su tirer plein parti de cette avantageuse position et, contrairement à la Grande‐Bretagne, elle n'a pas réussi à asseoir cette activité commerciale sur la base d'une économie variée. L'auteur met l'accent sur l'importance du rôle qu'ont joué les marchands de la Nouvelle‐Angleterre et y voit la raison principale de la faiblesse économique de l'île du Cap‐Breton. Ce furent eux surtout qui assurèrent les approvisionnements de l'île et de sa forteresse; ils y apportaient des merchandises recueillies en Acadie, en Nouvelle‐Angleterre et dans certaines des colonies britanniques du sud et en rapportaient des denrées provenant de France ou des Antilles françaises. En ravitaillant ainsi à bon compte la forteresse et la population de l'île, les marchands de Nouvelle‐Angleterre contribuèrent largement à maintenir la colonisation et Péconomie du Cap‐Breton en débilité.

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