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AN APPROACH TO THE INVENTORY OF RECREATIONAL LANDS
Author(s) -
TAYLOR GORDON D.
Publication year - 1965
Publication title -
canadian geographer / le géographe canadien
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.35
H-Index - 46
eISSN - 1541-0064
pISSN - 0008-3658
DOI - 10.1111/j.1541-0064.1965.tb00811.x
Subject(s) - humanities , political science , art
RÉSUMÉ II est très difficile de dresser un inventaire de sites utilisables à des fins récréatives. Il s'agit d'abord d'établir une définition claire des ressources propres aux loisirs; il est nécessaire ensuite d'établir une distinction entre les pares et les aires de récréation; il faut bien comprendre enfin la différence fondamentale entre l'utilisation de l'espace à des fins récréatives, agricoles ou forestières. L'étude de la documentation qui existe sur ce sujet démontre qu'il n'y a eu jusqu'ici que bien peu de tentatives de classement des sites propres à la récréation sur de grandes étendues de territoire. Chaque genre d'activité récréative a ses propres exigences au point de vue site. Dans un inventaire, la première mesure à prendre est d'établir les grandes catégories de loisirs et d'en préciser les besoins respectifs. On reconnaît deux catégories principales: la première comprend les formes de récréation pratiquées par la masse et qui n'exigent qu'une faible étendue de terrain; la seconde groupe celles qui, par rapport à l'étendue plus grande du terrain requis, sont pratiquées par un nombre relativement faible de gens. Il faut de plus considérer les sites propres à la pratique des sports d'hiver. A titre d'exemple de classement, la première catégorie de loisirs a été soumise à une étude plus détaillée. Elle exige des sites attrayants et plus rigidement appropriés à des activités spécifiques, un couvert végétal convenable, une superficie suffisante et une source d'eau potable. L'auteur présente une échelle d'évaluation basée sur la présence ou l'absence de l'un ou l'autre de ces critères. Il suggère une méthode analogue pour tous les genres d'activités récréatives. L'application d'une telle échelle d'évaluation à un pays aussi varié que le Canada exigerait qu'on divisât le territoire en régions et que les normes utilisées fussent adaptables aux diverses régions.