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THE ST. LAWRENCE SEAWAY AND TRADE ON THE GREAT LAKES, 1958–63
Author(s) -
KERR DONALD
Publication year - 1964
Publication title -
canadian geographer / le géographe canadien
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.35
H-Index - 46
eISSN - 1541-0064
pISSN - 0008-3658
DOI - 10.1111/j.1541-0064.1964.tb00608.x
Subject(s) - political science , humanities , geography , art
RÉSUMÉ L'ouverture de la voie maritime du Saint‐Laurent en 1959 a marqué une nouvelle phase dans la construction de canaux permettant d'éviter les rapides qui obstruent le fleuve en amont de Montréal. Au cours des années qui précédèrent de près cette étape, les vaisseaux qui empruntaient les anciens canaux transportaient en moyenne 11 millions de tonnes de marchandises par an, ce qui représentait principalement un traflc de navette entre divers ports canadiens. En 1959, il y eut une augmentation abrupte des cargaisons passant par les nouveaux canaux, mais le rythme d'accroissement se fit plus lent durant les années qui suivirent pour atteindre les 31 millions de tonnes en 1963. Bien que le tonnage d'origine américaine ou autre ait accru considérablement au cours des dernières années, le trafic de la voie maritime est demeuré en majeure partie canadien. Les denrées agricoles représentent 79 pour cent des expéditions vers l'aval, tandis que le mineral de fer contribue 60 pour cent des cargaisons montantes. Depuis l'ouverture de la voie maritime, le transport des grains d'origine étatsunienne est passé de 150,000 tonnes en 1958 à 5.000,000 tonnes en 1962 et 1963, ce qui veut dire que le midwest américain s'est rapproché sensiblement de l'Europe occidentale. Les promoteurs de la voie maritime du Saint‐Laurent escomptaient que le trafic du minerai de fer serait beaucoup plus volumineux qu'il ne l'a été. La faiblesse du tonnage est due principalement au fait que l'activité minière dans la région du lac Supérieur a conservé un degré d'intensité qui n'était pas prévu, mais il faut aussi tenir compte des expeditions de minerai par voie océanique vers les ports de la côte atlantique. Deux ports, ceux de Toronto et de Chicago, ont réussi à capter une partie substantielle du trafic non‐spécialisé d'origine étrangère (22 et 21 pour cent respectivement en 1963). Chicago, Toledo et Detroit fournissent présentement les proportions les mieux équilibrées entre les importations et les exportations. Le port de Toronto est nettement importateur: par contre, les exportations dominent à Hamilton. Le lac Ontario pourrait done éventuellement faire function de bassin de tournage pour certains vaisseaux, étant donné surtout l'apport substantiel de Hamilton au trafic d'exportation.