ASPECTS OF URBAN LAND USE INVENTORY IN METROPOLITAN NEW YORK 1

RÉSUMÉ L'importance grandissante des enquêtes visant à l'inventaire et aux pronostics de la croissance urbaine se traduit par un renouveau d'intérêt dans plusieurs secteurs de la recherche géographique. Cet article étudie certains problèmes se rattachant au classement des usages du territoire, au mesurage des densités et à la délimitation de l'occupation urbaine à partir des résultats de telles enquêtes. Une étude, entreprise par un comité conjoint de trois états (Tri‐State Committee) en vue de définir les besoins immédiats et futurs de la région métropolitaine de New York dans le domaine des transports, constitue l'une des plus récentes et des plus complètes de ces enquêtes. Cette etude a nécessité l'embauchage temporaire d'un personel considérable comprenant des enquêteurs sur le terrain, des compilateurs de documents cartographiques et des codificateurs des données statistiques; de plus, on utilise abondamment la mécanographie ainsi que d'autres precédés non‐manuels. Les systèmes de classement des usages du territoire ne sont que des formules de représentation des attribute variés de l'occupation de sites divers et, lorsque l'on tente de grouper ces systèmes dans un ordre hiérarchique, il en résulte communément un degré excessif d'inflexibilité et de généralisation. Tant que l'on n'aura pas réussi àétablir un système satisfaisant de classement basé sur les combinaisons spatiales et les exigences diverses des sites, il semble plus approprié de s'en remettre aux activités spéciflques dominantes pour effectuer la codification. On a supputé la densité d'occupation par le nombre des résidents et, dans une moindre mesure, par d'autres indices tels que le volume des ventes et la surface de plancher réservée aux activités des non‐résidents. On n'a fait que peu de progrès dans l‘élaboration de formules de mesurage de densité applicables à toutes les formes d'occupation. On n'en est pas encore arrivéà trouver une unite spatiale ni une échelle d'intensité appropriées, bien que l'usage de cartes marquées de points, comme celui d'une unité spatiale “mobile” et de dimension constante, représentent un pas en avant. La délimitation de l'occupation urbaine par le moyen des usages du territoire, des densités ou des catégories de propriétés est loin d'être concluante. Les difficultés deviennent particulièrement évidentes dans des secteurs tels qu'on en observe en bordure de la région métropolitaine de New York, où le lotissement s'est traduit par un découpage du terrain pour l'aménagement de propriétés de grandes dimensions. Il serait peut‐être valide de considérer les dimensions des cours et les caractéristiques du zonage pour arriver à une définition précise d'unités spatiales.