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THE HURON OCCUPANCE OF SIMCOE COUNTY, ONTARIO
Author(s) -
HEIDENREICH CONRAD E.
Publication year - 1963
Publication title -
canadian geographer / le géographe canadien
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.35
H-Index - 46
eISSN - 1541-0064
pISSN - 0008-3658
DOI - 10.1111/j.1541-0064.1963.tb00321.x
Subject(s) - humanities , art , geography , forestry
RÉSUME Cet article de géographie humaine fait ľetude ?une société néolithique, celle des Hurons du comté de Simcoe, province ?Ontario. A ľarrivée de Champlain, en 1615, il y avait dans cette région entre 18 et 25 bourgades, groupant à peu prés 30,000 Hurons. Dés 1650, ils avaient été réduits à moins de 300 par la guerre, la famine et la maladie. Cette année‐là, ceux qui avaient survécu allerent s'installer à Québec avec les Péres Jésuites. Les Hurons pratiquaient un type mobile de culture et les trois quarts à peu prés de leur nourriture provenaient de cette agriculture. Ils habitaient de compactes bourgades semi‐permanentes. Le maïs, les courges, les citrouilles et les fèves étaient leurs produits majeurs; toutefois, le maïs donnait de beaucoup les récoltes les plus importantes. La forêt fournissait des apports supplementaires. Le poisson était également abondant, mais la chasse n'avait qu'un faible rendement. On se procurait la viande et les pelleteries par la traite avec les Algonquins, qui habitaient plus au Nord, ou par le moyen ?éxpeditions de chasse en dehors de la Huronnie. Dans le choix des sites de bourgades, les Hurons recherchaient les sommets de pentes abruptes, des sols bien drainés et des sources ?eau commodément situées. A cause des incursions iroquoises de plus en plus fréquentes et sévères, les Hurons se virent forcés de se préoccuper davantage de la défence de leurs bourgades et ce souci devint de plus en plus important dans le choix des sites. Environ tous les dix ans, la bourgade se transplantait sur un nouvel emplacement. ľépuisement du sol et des sources de combustible semblent avoir été les raisons princi‐pales de ces déménagements. Après la fuite des Hurons, en 1650, des bandes errantes ?lroquois et ?Algonquins firent la chasse dans le territoire, mais ce ne fut quàľarrivée des colons européens, au XIXe siècle, que la terre fut de nouveau mise en culture.