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THE INTERIOR OF BRITISH GUIANA AND THE MYTH OF EL DORADO
Author(s) -
HILLS THEO L.
Publication year - 1961
Publication title -
canadian geographer / le géographe canadien
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.35
H-Index - 46
eISSN - 1541-0064
pISSN - 0008-3658
DOI - 10.1111/j.1541-0064.1961.tb01407.x
Subject(s) - humanities , art , political science
RÉSUMÉ Il est assez étonnant qu'un employé de l'Office Britannique des Colonies ait pu déclarer en 1959 que la contribution la plus substantielle qu'un géographe puisse faire au développement de la Guyane anglaise serait d'anéantir le mythe de son Eldorado. La version initiale de ce mythe, celle de l'existence de vastes quantité d'or à l'intérieur de ce pays, fut mise au rancart par le naturaliste allemand Alexander Von Humboldt et par les frères Schomburgh au cours de la première moitié du dix‐neuvième siècle. Un nouveau mythe a toutefois pris naissance: celui de la disponibilité, à l'intérieur du territoire, de ressources agricoles et forestières inépuisables. Ce mythe a survécu jusqu'à ce jour. Non seulement at‐on formulé des plans pour la construction très dispendieuse d'une route de 300 milles vers l'intérieur, une région dont les traits géologiques et pédologiques sont à peine connus, mais, de plus, certains politiciens des Indes occidentales ont maintes fois déclaré au cours des années récentes que cette région pourrait recevoir le surcroît de population de la Fédération. Durant les derniers cinquante ans, plusieurs commissions officielles ont mené enquête sur les possibilités qu'offrirait I'intérieur, au peuplement agricole. Dans tous les cas, la région de savane de Rupununi, située dans le sudouest de la Guyane anglaise, a constitué le point central des recherches. Les rapports de ces commissions, bien que basés uniquement sur les résultats d'enquêtes générales, soulignent unanimement que la possibilité d'établir un peuplement agricole relativement dense sur les étendues de savane et sur les sols forestierers adjacents est très limitée et que, par ailleurs, ni la construction d'une route ni celle d'une voie ferrée pour relier l'intérieur et la zone côtière ne sauraient être justifiées présentement. Une nouvelle phase d'enquëtes plus intensives et plus scientifiques a débuté; ces recherches se limiteront toutefois à définir de façon plus précise les territoires qui pourraient être colonisés dans les circonstances économiques actuelles. On a estimé en 1948 que ces régions ne pourraient recevoir qu'environ 5,000 familles et que I'établissement de ces dernières devrait être réparti sur plusieurs dizaines d'années. Ce calcul est sans doute raisonnablement exact. Où diriger alors le surplus de population des zones côtières de la Guyane anglaise ? Et celui des Indes occidentales ?

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