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IDEALIST HISTORY AND HISTORICAL GEOGRAPHY *
Author(s) -
LOWTHER G. R.
Publication year - 1959
Publication title -
canadian geographer / le géographe canadien
Language(s) - English
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.35
H-Index - 46
eISSN - 1541-0064
pISSN - 0008-3658
DOI - 10.1111/j.1541-0064.1959.tb01825.x
Subject(s) - positivism , epistemology , philosophy of history , coherence (philosophical gambling strategy) , historical method , period (music) , philosophy , sociology , history , archaeology , aesthetics , mathematics , statistics
ABSTRACT. . The philosophy and methodology of history are significant to historical geography. In the last fifty years the Idealist view of history has become important. In its classic form, as presented by R. G. Collingwood, this states that history is the study of ideas and that the method of historical study consists in the historian rethinking the thoughts of the past. The relations between historical phenomena are internal and the criterion of truth is coherence. This is in contrast with the Positivist view. The latter, by its discrete classifications and emphasis on causal relations, might appear to be more relevant to historical geography. Yet the Positivist explanation can only be partial. This is an epistomological as well as an empirical problem. In practice, most historians now employ some form of Idealist methodology, even if they do not subscribe to the Idealist philosophy. Whatever the particular concern of a study, the Idealist method helps to give a more complete explanation. This is summed up in Oakeshott's statement that the “only explanation for change is a complete description of change”. The Idealist method leads to the treatment of the physical environment as a particular, rather than a gene‐al, determinant. In substantive form, the Idealist approach to historical geography, whether overtly staled or otherwise, is shown in certain works of Collingwood, Stanislawski and Brown. These particular studies, too, show or imply the limitations of the Idealist approach. The method can only be used for the historic, literate, period. Prehistoric periods must be treated by the methods of natural science. This limitation is implied, paradoxically, in Croce's “Ligurian” statement. Renier's criticism of this is not really relevant. The utility of the Idealist view, at present, lies only in the study of the historic period. RÉSUMÉ. . La Philosophie et la Méthodologie Historique peuvent etre d'un précieux secours en Géographie Historique. Durant les cìnquante dernières années, l'interprétation “Idéaliste” de l'Histoire a pris beaucoup d'importance. Dans sa forme classique, comme le dit R.G. Collingwood, cette méthode veut que l'Histoire soit l'élude des idées et que la Méthodologie Historique consiste, pour l'historien, à repenser les idées du Passé. Les rapports entre phénomènes historiques relèvent de leur nature propre et le critère de vérité en est la cohérence. Ceci est en conlraste avec le point de vue Positiviste. Cette dernière méthode de par ses divisions bien déjinies et de par l'importance accordée aux relations causales pourrait paraître mieux convenir à la Géographie Historique. Cependant l'explication Positiviste ne peut être que partielle. Ce problème est d'ordre épistémologique aussi bien qu'empirique. En fait, la plupart des historiens, tout en ne souscrivant pas aux conceptions de la Philosophie Idéaliste, utilisent une forme mitigée de la Méthodologie Idéaliste. Quel que soit le problème étudié, celle‐ci permet une explication plus complète. Ceci a été résumé dans la citation suivante d'Oakeshott: “the only explanation for change is a complete description of change”. La Méthode Idéaliste considère le milieu physique comme un facteur déterminant particulier, plutôt que général. Le point de vue Idéaliste appliquéà la Géographie Historique apparaît, explicilement ou implicitement, dans certains travaux de Collingwood, de Stanislawski et de Brown. En outre, ces études laissent percevoir les limites de la méthode Idéaliste. Cette méthode ne peut être employée que pour la période historique. La Préhistoire, par contre, doit être étudiée au moyen des méthodes particulières aux Sciences Naturelles. Paradoxalement cette restriction apparaît dans la déclaration “Ligurienne” de Croce. A cet égard la critique de Renier ne semble pas opportune. A l'heure actuelle, la méthode Idéaliste ne semble pouvoir s'appliquer qu'à la période historique exclusivement.

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