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Benzodiazepines in the Treatment of Children with Epilepsy
Author(s) -
Farrello Kevin
Publication year - 1986
Publication title -
epilepsia
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 2.687
H-Index - 191
eISSN - 1528-1167
pISSN - 0013-9580
DOI - 10.1111/j.1528-1157.1986.tb05733.x
Subject(s) - clobazam , clonazepam , zonisamide , epilepsy , nitrazepam , anesthesia , medicine , lennox–gastaut syndrome , seizure types , anticonvulsant , pediatrics , psychology , west syndrome , topiramate , diazepam , psychiatry
Summary: Atonic seizures, atypical absence seizures, myoclonic seizures, tonic seizures, and infantile spasms are among the most difficult to control in children. Certain 1,4‐benzodiazepines may be effective against these seizure types. Thus, clonazepam has been shown to reduce the frequency of absence, atypical absence, myoclonic, atonic, and complex partial seizures in children. Furthermore, both clonazepam and nitrazepam have been shown to be effective in the treatment of infantile spasms. However, their usefulness is limited by a deleterious effect on neurologic function, particularly on cognition. Controlled studies in animals and in adult patients and volunteers have demonstrated that clobazam has less neurotoxicity than 1,4‐benzodiazepines and, in addition, may possess a psychotropic effect. Uncontrolled studies of clobazam in children suggest that this drug may be effective in the treatment of partial seizures, startle‐induced seizures, infantile spasms, and Lennox‐Gastaut syndrome. We studied the effect of clobazam in children whose seizures were resistant to most other antiepileptic drugs. Mental retardation was present in 80% of the children, and 62.5% had Lennox‐Gastaut syndrome. Tolerance to clobazam developed in approximately one‐third of patients, but this was frequently only partial and often responded to an increase in dosage. Of 50 children studied for a minimum of 3 months, seizures were controlled completely in 10 and frequency of seizures was reduced by more than 50% in a further 17. In most cases, parents observed a striking improvement in neurologic function, particularly in alertness, concentration, and balance. Thus, clobazam may be of value in the treatment of those seizures which are most difficult to control in children. RÉSUMÉ La prescription des benzodiazépines orales dans l'épilepsie a été jusqu'ici, généralement, limitée aux cas résistant aux autres anti‐épileptiques. Ces cas, chez l'enfant, ne sont pas les mêmes que chez l'adulte. Les crises antoniques, les absences atypiques, les crises myocloniques, les crises toniques et les spasmes infantiles sont en particulier, ici, les moins difficiles à contrôler. Leur nature souvent difficile à cerner exactement, les variations marquées de leur sévérité et de leur fréquence, tout cela complique l'appréciation de leur réponse à tout thérapeutique. La plupart des études sur l'utilisation des benzodiazépines dans les épilepsies de l'enfant sont des études non contrôlées, et les rares études contrôlées comportent peu de cas. Certaines benzodiazépines 1,4 ont pu être efficaces sur les types d'épilepsie cités plus haut. On a montré que le clonazepam réduisait la fréquence des absences, des absences atypiques, des crises partielles complexes, des crises myocloniques et des crises atoniques chez l'enfant. Le clonazepam et la nitrazépam ont aussi fait la preuve de leur efficacité dans le traitement des spasmes infantiles. L'utilisation de ces deux médicaments reste cependant limitée par leurs effets négatifs neurologiques, en particulier sur les fonctions cognitives. La somnolence peut ainsi aggraver le retard mental qui est fréquent chez de tels enfants. De plus, c'est précisément quand ils sont somnolents que leurs crises se déclenchent. Des études contrôlées chez l'animal d'abord, chez le volontaire puis chez des patients adultes ensuite ont montré que le clobazam présentait une neuro‐toxicité inférieure à celle des benzodiazépines 1,4, et qu'il pouvait même avoir une certaine action psychotrope. Les études non contrôlées du clobazam en pédiatrie indiquent que ce médicament est efficace dans le traitement des crises partielles, des crises induites par le réveil, des spasmes infantiles et du syndrome de Lennox‐Gastaut. Nous avons étudié l'effet du clobazam sur des enfants dont les crises avaient résistéà la plupart des autres anti‐épileptiques. 80% des enfants souffraient de retard mental, 62.5% d'un syndrome de Lennox‐Gastaut. Une diminution progressive de l'effet clinique du clobazam est apparue chez un tiers des patients, mais cette diminution a été souvent partielle, répondant à une augmentation de la posologie. Sur les 50 enfants qui ont été suivis pendant au moins trois mois, les crises ont complètement disparu dans dix cas et ont diminué d'au moins 50% chez dix sept autre patients. Chez la plupart des enfants, les parents ont noté une amélioration frappante des fonctions neurologiques, en particulier en ce qui concerne la vivacité, le pouvoir de concentration et l'équilibre. Le clobazam peut donc être un traitement de valeur pour les crises épileptiques qui sont les plus difficiles à contrôler chez l'enfant.

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