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Use of Clobazam in Certain Forms of Status Epilepticus and in Startle‐Induced Epileptic Seizures
Author(s) -
Tinuper P.,
Aguglia U.,
Gastaut H.
Publication year - 1986
Publication title -
epilepsia
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 2.687
H-Index - 191
eISSN - 1528-1167
pISSN - 0013-9580
DOI - 10.1111/j.1528-1157.1986.tb05729.x
Subject(s) - clobazam , status epilepticus , anesthesia , epilepsy , medicine , psychology , psychiatry
Summary: Sixteen patients with status epilepticus (SE) and 13 patients suffering from startle‐induced epilepsy were treated with clobazam (CLB). Status epilepticus was of the absence (six cases), myoclonic‐absence (one case) myoclonic (one case), tonic (one case), and single or complex partial (seven cases) type. In all patients, consciousness was sufficiently retained during SE to allow CLB ingestion. Clobazam was administered in a single oral dose (0.5 to 1.70 mg/kg, mean 1.08 mg/kg) under electroencephalographic monitoring. In all patients but one, SE terminated within 15 to 31 min (mean 24.4 min) after CLB administration without significant side effects. Treatment of SE depends on the clinical context and type of SE. We conclude that CLB is a useful drug in the management of some forms of SE. In 13 patients suffering from startle‐induced epileptic seizures, CLB was added to the previous ineffective treatment protocol. Of these 13 patients, 15.4% were completely unresponsive, 23.1% experienced drug resistance, and 61.5% achieved a good control (91.5% reduction of the reflex seizures) for a mean of 22.7 months. Drowsiness was observed in four patients, whereas favorable side‐effects were observed in four patients. Résumé: Seize cas d'état de mal épileptique (6 absences, 1 absence myoclonique, 1 état de mal myoclonique, 1 état tonique et 7 cas simples ou complexes partiels) ont étéétudiés. Chez tous ces patients, la conscience était suffisamment conservée, pendant l'état de mal, pour permettre un traitement par voie orale. Le clobazam a été administré en prise unique à la dose de 0,5 mg à 1,7 mg/kg sous contrǒle EEG. Chez tous les patients sauf un, la fin de l'état de mal après l'ingestion du clobazam (définie par la disparition simultanée des symptǒmes cliniques et des lésions EEG) a été observée dans un délai de 15 à 30 minutes (moyenne 24,4 mn; écart‐type 53”). Il n'a été relevé ni sédation ni autre effet secondaire significatif. Chez un malade dont l'état de mal somato‐moteur durait depuis huit jours, celui‐ci s'est terminé 6 heures après l'administration du clobazam. Le traitement d'un état de mal épileptique dépend bien sǔr du contexte clinique et de la nature de cet état de mal. Notre étude montre que le clobazam peut ětre utilement prescrit pour traiter certains états de mal. Nous avons étudié aussi l'utilisation des benzodiazépines dans le traitement de certaines formes rares d'épilepsie chez 16 patients présentant une hémiparésie infantile avec des crises induites par le réveil. Chez 3 patients le clonazepam (0,05 à 0,1 mg/kg/jour par voie orale—moyenne 0.076) a été ajouté au traitement anti‐épileptique antérieur, jusque là inefficace. Un patient n'a pas répondu au clonazepam. Les deux autres ont bénéficié d'un contrǒle total de leur épilepsie pendant une durée moyenne de 16 mois et demi, mais en se plaignant de somnolence et d'ataxie. Le clobazam a été ajouté au traitement anti‐épileptique inefficace dans 13 cas (dose moyenne 0,8 mg/kg/jour). Chez 11 d'entre eux, il a fait complètement disparaǐtre les crises épileptiques provoquées par l'éveil dès la première semaine du traitement. Deux malades n'ont pas répondu à cette thérapeutique. Trois patients ont présenté une tolérance progressive au clobazam quelques semaines après le début du traitement. Huit patients ont présenté un contrǒle complet de leur épilepsie d'une durée moyenne de 24,2 mois, tandis que deux ont perdu le contrǒle total mais ont gardé un contrǒle partiel pendant une durée moyenne de 18,5 mois. La sédation a été notée chez 4 patients. D'un autre cǒté, des effets secondaires “favorables” (éveil psychomoteur, activité anxiolytique) ont été observés chez 4 malades. Nos résultats démontrent l'efficacité du clobazam dans les crises épileptiques induites par l'éveil.