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Mental State and Temporal Lobe Epilepsy A Correlative Account of 100 Patients Treated Surgically
Author(s) -
TAYLOR DAVID C.
Publication year - 1972
Publication title -
epilepsia
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 2.687
H-Index - 191
eISSN - 1528-1167
pISSN - 0013-9580
DOI - 10.1111/j.1528-1157.1972.tb05160.x
Subject(s) - neuroticism , epilepsy , neurosis , psychology , temporal lobe , psychiatry , personality , mental state , pathological , clinical psychology , medicine , social psychology
SUMMARY An historical introduction suggests that research has previously concentrated on seeking similarities in the mental states of people with epilepsy rather than considering how mental symptoms vary with the site, side and nature of underlying pathological changes; with the nature and frequency of the seizures; and with different social circumstances. The study reports the results of a correlation analysis of factors related to mental state in 100 patients with temporal lobe epilepsy treated surgically whose sexual adjustment, social adjustment, and clinical outcome have been reported previously. The correlation analysis was used (a) to identify areas worth detailed consideration and (b) to determine the extent to which the correlates of the pre‐operative mental state compare with the correlates of the post‐operative mental state since these correlates identify the “meaning” of the categories used and suggest their stability. The findings were:1 Pre‐operatively, 13 patients were considered normal in their mental state, 30 neurotic., 48 psychopathic., 16 psychotic., and 5 of “epileptic personality”. In 12 cases 2 diagnoses were made. 2 Post‐operatively 32 patients were considered normal. Those who improved came largely from the psychopathic group. Aggressiveness was most noticeably reduced. 3 The mean social adjustment scores differentiated most diagnostic groups from each other both pre‐ and post‐operatively. 4 “Normal” post‐operative mental state was associated with good pre‐operative adjustment in non‐family relationships and at work, with infrequent grand mal epilepsy and “falling attacks” after the operation, and was characterised by good social adjustment post‐operatively, particularly in non‐family relationships. 5 Neurosis was associated with later age at operation, better schooling, and higher intelligence. 6 Psychopathy was associated with male sex, lower social class, poor work, and poor interpersonal relationships. It was also related to a younger age of onset of epilepsy and to operations on the left side. 7 Schizophrenia‐like psychoses were intractable. Epilepsy in these patients was of late onset, social adjustment was poor, mental hospital admission frequent. There was a notable lack of psychotic deterioration.Chronic psychosis was not associated with finding mesial temporal sclerosis in the resected specimen but hamartomas were over represented in this group.8 There was no evident relationship between the types of ictal experience or the frequency of fits and the mental state. 9 Minimal evidence supported the view that neuroses were commoner with right and psychopathy with left sided operations. 10 In temporal lobe epilepsies starting after the age of 30 only 1 in 10 patients had a normal mental state at follow‐up. 11 37 % of patients were admitted to mental hospital at some time in the follow‐up period. Half these admissions were accounted for by 19 psychotic patients ‐ 5 patients committed suicide. 12 The author's interpretation of the protocols can be assessed by reference to illustrative case histories. 13 Other studies of mental states in epileptic patients are reviewed. 14 The safest theory to explain the effects of surgery on mental state is that epilepsy and its attendant social and psychological problems lead patients towards an abnormal mental reaction the precise form of which is a product of their genetic and social endowment, the nature, timing and siting of their cerebral lesion and their age.In the event of successful control of epilepsy the individual is given a chance to grow to maturity and normality within the appropriate social context but the chance may be lost for a variety of reasons.15 Correlation analysis used in this way may prove a valuable technique in identifying behavioural patterns which remain stable as against those capable of modification.RESUME Un rappel historique introductif montre que les différents travaux ont surtout cherché, jusqu'ici, à mettre en évidence des points communs dans l'état mental des épileptiques plutôt que considéré la manière dont les symptômes varient selon le siège, le côté et la nature des modifications pathologiques sousjacentes, selon la nature et la fréquence des crises, ou selon le contexte social. Cette étude rapporte les résultats d'une analyse de corrélation des facteurs associés à l'état mental chez 100 patients ayant une épilepsie du lobe temporal traitée chirur‐gicalement, et dont l'adaptation sexuelle, sociale et l'évolution clinique ont fait l'objet d'études antérieures. L'analyse de corrélation a été utilisée (a) pour identifier des zones d'intérêt méritant d'être prises en considération de façon détaillée (b) pour déterminer dans quelle mesure les facteurs mis en corrélation avec l'état mental pré‐opératoire et avec l'état mental post‐opératoire sont comparables, puisque ces facteurs aident à identifier le sens des catégories utilisées et donnent une idée de leur stabilité. Ces résultats sont les suivants:1 Avant l'intervention, 13 sujets étaient considérés comme normaux en ce qui concerne leur état mental, 30 comme névrosés, 48 comme psychopathes, 16 comme psychotiques et 5 comme ayant une “personnalitéépileptique”. Dans 12 cas, 2 type de troubles étaient associés. 2 Après l'intervention, 32 sujets étaient considérés comme normaux. Ceux qui furent améliorés provenaient en grande partie du groupe des psychopathes. C'est l'agressivité qui fut influencée de la façon la plus remarquable. 3 Dans chaque groupe diagnostic., les sujets ayant une mauvaise adaptation sociale se différentaient nettement des autres par leurs caractéristiques, aussi bien avant qu'après l'intervention. 4 L‘état mental “normal” après intervention était associéà une bonne adaptation dans les relations extra‐familiales et professionnelles avant l'intervention, à des crises Grand Mal rares et des crises avec chute après l'intervention et à une adaptation sociale bonne après l'intervention, en particulier dans les relations extra‐familiales. 5 Les états névrotiques étaient associés à une intervention plus tardive, une scolarité meilleure, un niveau intellectuel plus élevé. 6 Les états psychopathiques étaient associés au sexe masculin, à une classe sociale plus basse, un contexte professionnel médiocre, des relations interprofessionnelles pauvres, ainsi qu'à une épilepsie plus précoce et des interventions sur le côté gauche. 7 Les psychoses de type schizophrénique ont été inaccessibles à la thérapeutique. Chez ces malades, l'épilepsie avait un début tardif, l'adaptation sociale était médiocre, l'admission en hôpital psychiatrique fréquente. Il faut remarquer l'absence de détérioration psychotique.Les psychoses chroniques n'étaient pas associées à l'existence d'une sclérose temporale mésiale sur la pièce de resection mais les hamartomes étaient bien représentés dans ce groupe.8 Il n'y avait pas de relation évidente entre le type des expériences critiques, ou la fréquence des crises, et l'état mental. 9 Peu d'arguments soutenaient l'hypothèse que les névroses sont plus fréquentes après intervention du côté droit et les psychopathies après intervention du côté gauche. 10 Dans les epilepsies du lobe temporal ayant débuté après l'âge de 30 ans, seulement 1 malade sur 10 avait un état mental normal tout au long de l'évolution. 11 37 % des malades ont été admis en hôpital psychiatrique à un moment donné de leur évolution. Dans la moitié des cas, il s'agissait de psychotiques (19) ‐ 5 malades se sont suicidés. 12 L'interprétation que donnent les auteurs des protocoles peut être appréciée par référence aux observations détaillées des cas. 13 D'autres études de l'état mental des épileptiques ont été passées en revue. 14 La théorie la plus valable pour expliquer les effets du traitement chirurgical sur l'état mental est que l'épilepsie et ses conséquences sociales et psychologiques conduisent les malades à une réaction mentale anormale dont la forme précise dépent à la fois de leur constitution génétique, de leur situation sociale, de la nature, de la date d'apparition et du siège de leur lésion cérébrale, ainsi que de leur âge.La guérison chirurgicale de son épilepsie donne à l'individu une chance de plus d'accéder normalement à la maturité, dans un contexte social approprié, mais il peut perdre cette chance pour des raison diverses.15 L'analyse de corrélation ainsi utilisée peut constituer une technique valable pour identificier des types de comportements qui restent généralement stables malgré certaines exceptions.

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