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Gelastic Epilepsy A Review and Report of Five Cases
Author(s) -
LOISEAU P.,
COHADON F.,
COHADON S.
Publication year - 1971
Publication title -
epilepsia
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 2.687
H-Index - 191
eISSN - 1528-1167
pISSN - 0013-9580
DOI - 10.1111/j.1528-1157.1971.tb04379.x
Subject(s) - laughter , ictal , gelastic seizure , epilepsy , psychology , neuroscience , epilepsy surgery , medicine , pediatrics , hypothalamic hamartoma , precocious puberty , hormone
SUMMARY Gelastic epilepsy does not exist–or, rather, the concept of gelastic epilepsy has no basis, another example of the futility of classifications based on a single symptom. What does exist is ictal laughter. How often it occurs is not known. Pre‐ictal or post‐ictal laughter seems to be rather common in the West syndrome and in the tonic seizures of encephalopathy, as shown by the relatively substantial series of cases collected by Druckman and Chao (1957). Aside from such cases, epileptic laughter would seem to be rare. Taking care not to confuse epileptogenic lesions and the propagation of epileptic discharges which is responsible for the electro‐clinical symptoms, it seems possible to distinguish broadly:1 epileptic laughter in seizures originating in the cortex, particularly the temporal cortex; in this case the laughter expresses an emotion; 2 epileptic laughter confined to the motor manifestations of laughter with no emotional context, originating either from hypothalamic circuits, or involving lower levels, as in axial tonic seizures, flexor spasms, myoclonic seizures, all the symptoms presumably of mesencephalic origin.Five cases are reported who had laughter as part of the seizure. The age at onset was 30 months to 25 years; 1 had proven and another probable deep medial or basal frontal or temporal tumour, and the 2 others had focal EEG and ictal signs. RÉSUMÉ L'épilepsie gélastique n'existe pas ou, plus précisément, le concept d'épilepsie gélastique n'a pas de‐sens, ce qui démontre une fois de plus l'inanité des classifications basées sur un seul symptôme. Le rire critique, lui, existe. Sa fréquence h'est pas clairement établie. Un rire, pré‐ ou post‐critique nous paraît assez fréquent dans le syndrome de West et dans les crises toniques des encéphalopathes. Ce que paraît démontrer la série relativement importante d'observations colligées par Druckman et Chao. En dehors de ces cas, le rire épileptique semble rare. En prenant garde de ne pas confondre lésions épileptogènes et propagation des décharges épileptiques, propagation responsable de la symptomatologie électro‐clinique, il paraît possible d'un point de vue général, de distinguer:1 un rire épileptique appartenant à des épilepsies dont les crises mettent en jeu le cortes – temporal en particulier. Dans ces cas le rire traduit une émotion; 2 un rire épileptique limité aux manifestations motrices du rire, sans contexte emotionnel. On pourrait y distinguer des cas: (a) où sont mis en jeu des circuits hypothalamiques du rire, et (b) ou sont impliqués les mécanismes du rire les plus bas situés: dans les crises toniques axiales, les spasmes en flexion, les crises myocloniques, tous les symptômes pourraient avoir une origine mésencéphalique.Cinq cas sont présentés qui riaient pendant les attaques. lis étaient âgés de 30 mois à 25 ans au commencement. Trois patients avaient des tumeurs (2 basofrontales et 1 temporale, 2 opérés et 1 probable) et les 2 autres avaient aussi des symptômes critiques et des EEG avec des anomalies focales. Note: While this paper was in press the remarkable study of Gascon and Lombroso (1971