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Epilepsy in Jerusalem, Israel
Author(s) -
LEIBOWITZ U.,
ALTER M.
Publication year - 1968
Publication title -
epilepsia
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 2.687
H-Index - 191
eISSN - 1528-1167
pISSN - 0013-9580
DOI - 10.1111/j.1528-1157.1968.tb05131.x
Subject(s) - epilepsy , grand mal , pediatrics , petit mal , medicine , population , psychomotor learning , psychiatry , cognition , environmental health
SUMMARY Epileptic disorders of unknown cause in Jerusalem, Israel, which were diagnosed during the period January, 1958, through December, 1961, were ascertained by reviewing hospital and clinic records, the data from the central EEG laboratory and interviews with physicians. A total of 689 cases was identified. The prevalence of epilepsy was 4.1 per 1000 population, a value which is close to that reported in the few other populations where comparable survey techniques were used. In Jerusalem, the rate per 1000 Afro‐Asians, Europeans, and native‐born Israelis was also similar suggesting that “idiopathic” epilepsy does not differ appreciably in frequency in diverse populations. Of the various types of seizures, grand mal was the most frequently diagnosed, petit mal and focal seizures together accounting for less than half the cases reported. The age specific distribution of patients with various forms of epilepsy showed a fairly stable rate up to age 44 and a decrease in prevalence thereafter. Analysis by sex revealed a preponderance of males with grand mal and psychomotor seizures but not with petit mal or other focal attacks. In 44% of the patients with epilepsy, seizures began during the first 5 years of life, 78% of the patients had their first attack before age 20, 16% betwéen age 20 and 40, and only 6% after age 40. The electroencephalogram was abnormal or borderline in about two‐thirds of the patients with petit mal and focal seizures (including psychomotor attacks) but in only about half of the patients with grand mal attacks. Analysis of anticonvulsant treatment revealed that the drugs most frequently used were diphenylhydantoin sodium (Dilantin®), and phenobarbital (Phenobarbitone®). Other drugs (trimethadione (Tridione ®), primidone (Mysoline ®)) were given to a relatively small number of patients, especially those with petit mal or focal seizures. Information was also gathered on patients with febrile convulsions and non‐convulsive attacks and comparisons betwéen these groups and epileptics were carried out. The literature on the frequency of epilepsy was reviewed. The difficulties in definition of epilepsy for epidemiologic studies were discussed and the necessity of applying standard diagnostic criteria and survey methods were stressed. RÉSUMÉ Des troubles épileptiques d'origine inconnue, diagnostiqués à Jérusalem, Israel, pendant la période allant de janvier 1958 à décembre 1961 ont été précisés au moyen des fiches des hôpitaux et cliniques, des données du laboratoire central d'EEG et des interviews obtenues des praticiens. On a identifié en tout 689 cas. L'incidence de l‘épilepsie a été de 4.1 p. 1000 individus, chiffre très proche de ceux qui ont été publiés en ce qui concerne d'autres populations où des techniques de contrôle comparables ont été utilisées. A Jérusalem, la proportion p. 1000 Afro‐Asiatiques, Européens et natifs dTsrael a été similaire, ce qui permet de penser que l’épilepsie “idiopathique” ne diffère pas sensiblement en fréquence d'un peuple à l'autre. Parmi les divers types de crises, le grand mal àété le plus fréquemment observé, le petit mal et les crises focales n'atteignaient pas ensemble la moitié des cas rapportés. La répartition par âges des malades atteints de formes variées d'épilepsie a montré une proportion assez stable jusqu'à 44 ans puis une décroissance. L'analyse relative au sexe a révélé une prépondérance des sujets mâles pour les crises de grand mal et les crises psychomotrices, mais non pour le petit mal et les autres crises focales. Chez 44% des epileptiques, les accès ont commencé pendant les 5 premières années de la vie, 78% ont eu leur première crise avant 20 ans, 16% entre 20 et 40 ans, et seulement 6% après 40 ans. L'électroencéphalogramme était anormal ou à la limite du normal chez les deuxtiers environ des malades atteints de petit mal et d'attaques focales (y compris les crises psycho‐motrices), mais chez la moitié seulement des malades sujets aux crises de grand mal. L'analyse du traitement anticonvulsivant a revélé que les médicaments le plus fréquemment utilisés étaient la diphénylhydantoïne sodée (Dilantin®), etlépheno‐barbital. D'autres médicaments–triméthadione (Tridione®), primidone (Mysoline®) –ont été administrés à un nombre relativement faible de malades, en particulier à ceux qui souffraient de petit mal ou de crises focales. On a également recueilli des données sur les malades atteints de convulsions fébriles et de crises non‐convulsives, et on a fait des comparaisons entre ces groupes et celui des malades épileptiques. La littérature concernant la fréquence de l'épilepsie a été revue. Les difficultés de définition de l'épilepsie en vue des études épidémiologiques ont été discutées, et la nécessité d'applique des critères standard de diagnostic et des méthodes standard de contrôle a été soulignée.