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Hyperactivity in a Group of Epileptic (and some Non‐Epileptic) Brain‐Damaged Children A Behavioural Study, with Some Implications for Education
Author(s) -
HUTT S. J.,
HUTT CORINNE
Publication year - 1964
Publication title -
epilepsia
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 2.687
H-Index - 191
eISSN - 1528-1167
pISSN - 0013-9580
DOI - 10.1111/j.1528-1157.1964.tb03340.x
Subject(s) - psychology , audiology , stimulus (psychology) , developmental psychology , clinical psychology , medicine , cognitive psychology
SUMMARY The behaviour of 16 brain‐damaged children was studied in a “free field”, an environment in which the child was free to behave as he wished, but whose physical limits were fixed. Half of the children had been diagnosed as showing a classical hyperkinetic syndrome. The aim of the study was to examine the way in which the two groups explored an environment which was made systematically more complex. Their behaviour was compared with that of a group of normal children of similar age. The environments ranged from an empty room to a social situation. The exploratory behaviours observed were visual fixations, locomotion, and manipulation of the environment. It was found that measures of “sampling time”, i.e. the mean duration of visual and manipulatory activities, and the time spent continuously in contact with a stimulus, were significantly shorter in the hyperkinetic group than in the non‐hyperkinetic group, and in both groups were significantly shorter than in the normals. Whereas normal children showed variability of sampling time appropriate to the environmental changes, the brain‐damaged children, particularly the hyperkinetics, showed very little change in sampling time as the environment became more complex. In terms of the total amount of time allocated to various activities and the range of stimuli engaged, the non‐hyperkinetic brain‐damaged children differed markedly from the hyperkinetics, and showed a degree of behavioural modifiability approaching that of the normals. The relationship between sampling time and the total time eventually spent upon a stimulus can be understood in terms of the particular “strategy” employed by a child in exploring its environment. The results are discussed in relation to Broadbent's concepts of long and short sampling in machines and nervous systems. It is suggested that severely braindamaged children, hyperkinetics in particular, characteristically take in information in short samples. The implications of this for education are discussed. RÉSUMÉ Le comportement de 16 enfants présentant une atteinte organique du cerveau a étéétudié en “champ libre”, c'est à dire en environnement dans lequel ces enfants étaient libres de se comporter comme ils le désiraient, mais dont on fixait les limites physiques. La moitié seulement de ces enfants présentait un syndrome classique d'hyperkinésie. Le but de l‘étude était d'examiner la manière dont les 2 groupes exploraient un environnement systématiquement rendu plus complexe. On compara leur comportement avec celui d'un groupe d'enfants normaux du même âge. Les environnements sont classables depuis une chambre vide jusqu’à une situation sociale. Les comportements d'exploration observes concernent les fixations visuelles, la locomotion et la manipulation de l'environnement. On a trouvé que les mesures “des séquences temporelles de l'activité”, c'est à dire la durée moyenne des activités visuelles et des activités de manipulations, et le temps du maintien en contact avec le stimulus, étaient significativement plus courts dans le groupe des hyperkinétiques que dans celui des non‐hyperkinétiques, et, d'autre part, plus courts dans ces 2 groupes que chez les normaux. Alors que les enfants normaux montraient une variabilité“des séquences temporelles d'activité” appropriée aux changements, les enfants présentant des atteintes organiques du cerveau et, en particulier, les hyperkinétiques, montraient très peu de changement de ces séquences temporelles d'activité quand l'environnement devenait plus complexe. Si l'on exprime les résultats par le temps total passéà des activités variées et par le nombre de choix de stimuli effectués, les enfants présentant des atteintes organiques du cerveau et non‐hyperkinétiques diffèrent nettement des hyperkinétiques et présented un degré de plasticité du comportement proche de la normale. La relation entre les séquences temporelles de l'activité et le temps total éventuellement passé sur le meme stimulus, peut être envisagée en termes de “stratégic” caractéristique employée par un enfant dans l'exploration de son environnement. On a étudié ces résultats par rapport aux concepts de Broadbent de longues et courtes séquences dans les machines et les systèmes nerveux. On suggère que de nombreux enfants ayant subi une atteinte organique du cerveau, les hyperkinétiques en particulier, ont pour caractéristiques de recevoir l'information en des séquences courtes. Enfin les implications de ceci pour l'éducation sont discutées.

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