Premium
On the Anticonvulsive Effect of Quinidine
Author(s) -
STERIADE M.,
STOICA E.
Publication year - 1959
Publication title -
epilepsia
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 2.687
H-Index - 191
eISSN - 1528-1167
pISSN - 0013-9580
DOI - 10.1111/j.1528-1157.1959.tb04265.x
Subject(s) - dose , quinidine , anesthesia , cerebral cortex , stimulation , cortex (anatomy) , cats , petit mal , medicine , chemistry , epilepsy , neuroscience , pharmacology , psychology
SUMMARY1 In 24 non‐anaesthesized cats under the influence of curare studies were made of the effect of i.v.‐administered quinidine on the cortical and thalamic post‐discharges produced by focal electrical stimulation of the cortex and the thalamic nuclei, and on the discharges induced by local application of penicillin on the cerebral cortex. 2 Dosages lower than those which are necessary for the suppression of severe electro‐convulsive crises, and which do not cause significant hypotensive effects (4–7 mg/kg) are sufficient for raising the threshold of the cortical and thalamic post‐discharges up to 400%. These effects are long‐lasting, persisting for several hours. 3 Dosages of 7–15 mg/kg suppress penicillin spikes during a short interval (5–10 minutes). Later on the spikes reappear and the development of general paroxysms cannot be avoided. Higher dosages (up to 30 mg/kg) lead to the disappearance of the electrical crises in the cortical leads. Only isolated spikes are observed, whereas the paroxysm continues to develop in the thalamic leads.RÉSUMÉ1 On a étudié sur 24 chats non‐anesthésiés et curarisés l'effet de la quinidine administrée par voie intraveineuse sur les post‐décharges corticales et thalamiques, produites par la stimulation électrique focale du cortex et des noyaux thalamiques, ainsi que sur les décharges induites par l'application locale de la pénicilline sur l'écorce cérébrale. 2 Des doses plus faibles que celles nécessaires pour la suppression des grandes crises électro‐convulsives et qui n'entraînent pas des effets hypotensifs significatifs (4–7 mg/kg) sont efficientes pour élever le seuil des post‐décharges corticales et thalamiques avec des valeurs qui vont jusqu'à 400%. Ces effets sont durables, persistant pour des heures. 3 Des doses de 7–15 mg/kg abolissent pour de courts intervalles (5–10 minutes) les pointes pénicilliniques. Ultérieurement les pointes s'organisent de nouveau et ne peuvent pas être empêchées de déterminer des paroxysmes généralisés. Des plus fortes doses (allant jusqu'à 30 mg/kg) font disparaître la crise électrique sur les dérivations corticales et la remplacent par des pointes isolés, tandis que le paroxysme continue à se développer sur les dérivations thalamiques.