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Further Studies of the Causes of Diplegia in Children
Author(s) -
Drillien C. M.,
Ingram T. T. S.,
Russell Elspeth M.
Publication year - 1964
Publication title -
developmental medicine and child neurology
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 1.658
H-Index - 143
eISSN - 1469-8749
pISSN - 0012-1622
DOI - 10.1111/j.1469-8749.1964.tb10783.x
Subject(s) - humanities , philosophy , gynecology , medicine
RÉSUMÉ Nouvelle série d'études des causes de la diplégie chez les enfants II a été déja démontré que parmi les patients souffrant de diplégie congénitale ceux qui sont nés prématurés sont plus souvent d'intelligence moyenne, sont moins souvent épileptiques et souffrent de déficiences associées moins nombreuses que ceux qui sont nés à terme. Nos recherches précédentes ont montré que les histoires de reproduction des mères des patients matures souffrant de diplégie étaient différentes de celles de séries‐témoins de mères de bébés de poids de naissance comparable. Les mères des patients diplégiques étaient relativement infertiles, avaient un plus grand nombre d'enfants anormaux et un taux d'accident de reproduction plus élevé. Par contre, les mères de patients d'un poids de naissance égal ou inférieur à 2 kg. ne différaient pas de façon significative dans leur histoire reproductive des mères d'un groupe‐témoin de bébés de faible poids de naissance similaire. La présente communication donne les résultats d'une autre examen de chiffres déja publiés. De nouveaux sous‐groupes de diplégie définis en terme de causes possibles commencent à apparaitre. Parmi ceux de plus de 2kg. 500 à la naissance et nés de mères normalement fertiles il y a deux sous‐groupes. Premièrement, ceux qui semblent avoir subi un accident de naissance, ils sont le plus souvent d'intelligence moyenne et ne présentent qu'assez rarement d'autres déficiences. Deuxièmement, ceux chez lesquels les complications obstétricales surviennent moins fréquemment et qui sont plus souvent d'intelligence faible. Une interprétation possible de ces explications est que les patients dans le premier sous‐groupe sont en majorité des foetus normaux ayant subi une lésion comme résultat de leur exposition aux dangers de l'hypoxémie et des traumatismes; le deuxième sous‐groupe est essentiellement composé d'enfants mentallement déficients et totalement ou partiellement diplégiques à la suite de facteurs nuisibles ayant agi au début de la vie foetale. Les patients de poids de naissance supérieur à 2kg.500, nés de mères infertiles, étaient probablement d'intelligence moyenne et souffraient de déficiences associées moins nombreuses dans les cas où il n'y avait pas d'histoire de complications obstétriques que dans les cas où il il y en avait. Une interprétation possible de ces explications est que la diplégie chez les patients est en quelque sorte reliée à l'infertilité de la mère et que les complications obstétriques sont responsables des autres atteintes des enfants, atteintes qui tendent particulièrement à résulter en un handicap intellectuel. Les patients pesant moins de 2kg. à la naissance ne diffèrent pas en intelligence avec la fertilité de la mère. Bien qu'ils soient plus souvent de faible intelligence et souffrant de déficiences associées dans les cas comportant des complications obstétriques que dans les cas sans complications obstétriques, la différence n'est pas significative. La prévalence relativement élevée des anomalies associées chez ces patients suggère qu'ils souffrent plus vraisemblablement des effets de malformations survenues au cours de leur développement que d'un accident de naissance. Les explications présentées dans cette communication indiquent que les facteurs impliqués dans la production de la diplégie congénitale sont multiples et il semble possible qu'ils puissent agir en nombreuses combinaisons et permutations. Des recherches plus poussées seront nécessaires avant qu'on puisse déterminer l'importance relative des facteurs génétiques; les facteurs tératogéniques agissant au début de la grossesse; et les facteurs destructifs agissant pendant la période périnatale. II est évident que l'importance de ces facteurs est très différents dans les différents groupes de patients diplégiques.