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Gated Communities for Security or Prestige? A Public Choice Approach and the Case of Budapest
Author(s) -
CSÉFALVAY ZOLTÁN
Publication year - 2011
Publication title -
international journal of urban and regional research
Language(s) - English
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 2.456
H-Index - 114
eISSN - 1468-2427
pISSN - 0309-1317
DOI - 10.1111/j.1468-2427.2010.00996.x
Subject(s) - prestige , humanities , mainstream , autonomy , government (linguistics) , sociology , political science , state (computer science) , population , law , philosophy , linguistics , demography , algorithm , computer science
While in the mainstream narrative gated communities are regarded as incidental or deviate developments, this article attempts to offer, on the basis of public choice theory, an alternative answer to the fundamental question: why are people moving to gated residential areas? Drawing on the case of Budapest, it discusses the dominant theses and concludes that eagerness for prestige seems to surpass both fear of crime and the urge for self‐segregation on the part of the affluent as the dominant motive. The search for prestige is particularly intense in Budapest, where local governments possess very weak fiscal autonomy and depend strongly on state grants, making them hardly able to provide the public goods and services that meet citizens' preferences. Consequently, in Budapest and to some extent rather ironically, the rise of gated communities, which in the literature is vehemently disputed as a socially problematic process, has become a manifestation of the revolt of the upper middle class against a grossly overcentralized government. Résumé Alors que, dans le courant explicatif dominant, les communautés privées sécurisées apparaissent comme des évolutions accessoires ou biaisées, ce travail propose, en s'appuyant sur la théorie des choix publics, une autre réponse à la question fondamentale: pourquoi s'installer dans des quartiers résidentiels protégés? À partir du cas de Budapest, les thèses principales sont analysées. Concernant la motivation première de la population aisée, le souci du prestige surpasse, semble‐t‐il, la crainte de la criminalité et l'envie d'autoségrégation. La quête de prestige est particulièrement présente à Budapest où les autorités locales, dont l'autonomie fiscale est très faible, dépendent beaucoup du financement d'État, ce qui ne leur permet guère de procurer les services et biens publics qui répondent aux préférences des habitants. à Budapest, l'essor des communautés privées sécurisées, vivement contesté dans la littérature comme étant un processus problématique sur le plan social, constitue donc plutôt paradoxalement une manifestation de la révolte de la classe moyenne supérieure à l'encontre d'un gouvernement excessivement centralisé.