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The Global Financial Crisis and Migrant Workers in China: ‘There is No Future as a Labourer; Returning to the Village has No Meaning’
Author(s) -
CHAN KAM WING
Publication year - 2010
Publication title -
international journal of urban and regional research
Language(s) - English
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 2.456
H-Index - 114
eISSN - 1468-2427
pISSN - 0309-1317
DOI - 10.1111/j.1468-2427.2010.00987.x
Subject(s) - china , unemployment , financial crisis , political science , context (archaeology) , population , recession , migrant workers , economy , economic growth , development economics , sociology , economics , geography , demography , law , archaeology , keynesian economics , macroeconomics
This essay examines the impact of the global financial crisis on rural migrant labour in China, with a focus on unemployment. It illustrates the interaction of global and China‐specific processes in the context of the worldwide recession. The essay first summarizes China's unique socio‐economic system and the mechanisms that have created a system of ‘rural migrant labour’ and ‘super‐cheapened’ it to help make China the ‘world's factory’. The main part of the essay examines the unemployment situation for migrants in late 2008 and the first half of 2009, and the dislocations and problems migrant labourers are facing. The China story is complex but interesting, not only for its rather complicated lexicon and statistics that often confuse outside observers, but also for its distinctive system of exploiting the rural population and internal migrant labour. This system makes the impact of the global crisis on migrant labourers, which are at the bottom of the global supply chain, all the more apparent. The last part of this essay analyses recent governmental fiscal‐stimulus policies and measures as well as their impact on rural migrant labour, making some broader observations and linking the crisis to China's model of development. Résumé Ce texte examine l’impact de la crise financière mondiale sur la main‐d’œuvre migrante rurale chinoise en s’intéressant notamment au chômage. Il illustre l’interaction des processus planétaires et nationaux dans le cadre de la récession mondiale. Une synthèse présente d’abord le régime socio‐économique unique du pays, ainsi que les mécanismes qui ont créé un système de ‘main‐d’œuvre migrante rurale’ tout en ‘hyper‐dépréciant’ ces travailleurs afin de faire de la Chine ‘l’usine du monde’. L’étude centrale porte sur le chômage des migrants entre la fin 2008 et le premier semestre 2009, ainsi que sur les bouleversements et problèmes que rencontrent les ouvriers migrants. L’histoire chinoise est complexe mais intéressante, non seulement à cause d’un vocabulaire et de statistiques compliqués qui déroutent souvent les observateurs extérieurs, mais aussi par son système spécifique d’exploitation de la population rurale et de la main‐d’œuvre migrante. Ce système renforce d’autant plus l’impact de la crise mondiale sur les ouvriers migrants, lesquels se trouvent tout en bas de la chaîne d’approvisionnement mondial. En revenant sur les récentes politiques et mesures d’incitation fiscale du gouvernement et sur leurs conséquences pour la main‐d’œuvre migrante rurale, la dernière partie élargit le champ des observations et relie la crise au modèle de développement chinois.

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