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Erasure: Temporality and the Second Generation
Author(s) -
FELLOWS DIANE
Publication year - 2009
Publication title -
international journal of urban and regional research
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 2.456
H-Index - 114
eISSN - 1468-2427
pISSN - 0309-1317
DOI - 10.1111/j.1468-2427.2009.00932.x
Subject(s) - temporality , opposition (politics) , politics , grandparent , sociology , humanities , private life , erasure , history , art , aesthetics , art history , political science , philosophy , law , epistemology , computer science , programming language , human rights
This essay is about one street, Lottumstraße, in Berlin, Germany, where my parent and grandparents lived prior to 1940. The current morphology of the street is contrasted with my mother's experience of life on Lottumstraße during the 1930s. The essay is part of a longer investigation regarding issues of post‐memory as interpreted by the second and third generation of trauma survivors. The essay suggests that, through the act of erasure, traces of the original urban or street condition, and the subsequent urban mark‐making of each successive generation, would be perceived and interpreted in order to authenticate the particulars of place over time. Traces underscore the responsibility to not only remember historic events but to recognize that those events have contemporary political and social implications. The larger scope of the work includes a film production titled ‘TopoNarratives 1‐4’: four short stories based upon specific people and places shaped by the events of the second world war that resonate through subsequent generations across topographies and contemporary political events. The work investigates the relationship of the second generation's personal construction of place to the public consequence of those private interpretations within the built environment. Résumé L'essai concerne une rue de Berlin, Lottumstraße, où ma mère et mes grands‐parents ont vécu avant 1940. Il met en opposition la morphologie actuelle de la rue et l'expérience de vie de ma mère pendant les années 1930. Ce travail s'inscrit dans une étude plus longue sur des aspects de la post‐mémoire dans son interprétation par les deuxième et troisième générations de survivants à des traumatismes. Par l'acte d'effacement, les traces de l'état originel de la ville ou de la rue, ainsi que les empreintes urbaines ultérieures de chaque génération, sont perçues et interprétées de manière à authentifier les caractéristiques d'un lieu à travers le temps. Ces traces soulignent la responsabilité de ne pas oublier des événements historiques, mais aussi celle de reconnaître les implications politiques et sociales contemporaines de ceux‐ci. Le champ élargi de l'étude comprend la production d'un film intitulé‘TopoNaratives 1‐4’, soit quatre histoires courtes liées à des personnes et des lieux particuliers, façonnés par les épisodes de la seconde guerre mondiale qui résonnent au fil des générations successives à travers les topographies et les événements politiques contemporains. Le travail examine le lien entre l'élaboration individuelle d'un lieu par la deuxième génération et l'impact public de ces interprétations privées au sein de l'environnement construit.