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Mega‐projects in New York, London and Amsterdam
Author(s) -
FAINSTEIN SUSAN S.
Publication year - 2008
Publication title -
international journal of urban and regional research
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 2.456
H-Index - 114
eISSN - 1468-2427
pISSN - 0309-1317
DOI - 10.1111/j.1468-2427.2008.00826.x
Subject(s) - capitalism , welfare state , convergence (economics) , urbanity , profitability index , welfare , hierarchy , political science , economy , public welfare , economic geography , welfare economics , regional science , economics , economic growth , sociology , market economy , finance , politics , law
Abstract Recently we have witnessed the mounting of very large development projects (mega‐projects) in European and American cities. There is a striking physical similarity among the schemes and also a convergence embodied in private‐sector involvement and market orientation. They differ, however, as to whether they provide affordable units and tie together physical and social goals. This article investigates new mega‐projects in New York, London, and Amsterdam. The dissimilarities among them indicate the extent of variability in contemporary property capitalism. The comparison shows that public‐private partnerships can provide public benefits, but also shows that these large projects are risky for both public and private participants, must primarily be oriented toward profitability, and produce a landscape that does not encourage urbanity. Whether the gains from increased competitiveness are spread throughout the society depends on the size of the direct governmental commitment to public benefits. This is greatest in the Netherlands, where the welfare state, albeit shrunken, lives on; it is least in the United States, where the small size of national expenditures on housing and social welfare means that low‐income people must depend almost wholly on trickle‐down effects to gain from new development. Résumé Les très grands projets d'aménagement (mégaprojets) se multiplient dernièrement dans les villes d'Europe et d'Amérique. On est frappé par une similarité physique entre les programmes, mais aussi par une convergence observable dans l'implication du secteur privé et dans une orientation‐marché. Ils diffèrent pourtant par leur capacité ou non à procurer des unités accessibles financièrement et à associer des objectifs physiques et sociaux. L'article étudie de nouveaux mégaprojets à New‐York, Londres et Amsterdam. Les divergences entre eux indiquent l'étendue de la variabilité du capitalisme immobilier contemporain. La comparaison établit que les partenariats public‐privé peuvent produire des bénéfices publics, et montre aussi que ces grands projets sont risqués pour les participants publics et privés, qu'ils doivent surtout rechercher la rentabilité et qu'ils génèrent un paysage peu favorable à l'urbanité. La répartition, sur toute la société, des gains tirés d'une compétitivité accrue dépend de l'ampleur de l'engagement direct des gouvernements à l'égard des bénéfices publics. Le cas le plus flagrant est celui des Pays‐Bas, où l'État‐providence subsiste, bien que diminué; le plus limité est celui des États‐Unis, où la faible ampleur des dépenses nationales de logement et de protection sociale signifie que les populations à bas revenu dépendent presque totalement des effets de propagation pour bénéficier d'un nouvel aménagement.

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