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Is hearing‐impaired children's reading delayed or different?
Author(s) -
Hayes Pam,
Arnold Paul
Publication year - 1992
Publication title -
journal of research in reading
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 1.077
H-Index - 51
eISSN - 1467-9817
pISSN - 0141-0423
DOI - 10.1111/j.1467-9817.1992.tb00026.x
Subject(s) - psychology , reading (process) , humanities , linguistics , art , philosophy
The reading of 15 hearing‐impaired and 15 normally‐hearing children was compared on the Southgate Reading Test , the Neale Analysis of Reading Ability and the Test for the Reception of Grammar. A Word Association Test and a Cloze Test were devised and administered to compare syntagmatic and paradigmatic responses. Wood et al. (1981) found that the hearing‐impaired used an associational strategy on the Southgate and concluded that their reading was different. In the present study it was found that the phenomenon only occurs in response to isolated Southgate sentences and not in Neale prose or on Cloze tests. The conclusion is that the hearing impaired's reading is delayed in some respects but is not different. RÉSUMÉ Les enfants mal entendants sont‐ils des lecteurs differents ou en retard? On a comparé la lecture de 15 enfants mal entendants et de 15 enfants entendant normalement dans le Southgate Reading Test, le Neale Analysis of Reading , et le Test for the Reception of Grammar. On a également préparé et administré un test d'association de mots et un test de closure pour comparer les réponses syntag‐matiques et paradigmatiques. Wood et al (1981) ont examiné les erreurs au Southgate Reading Test qui demande de lire une phrase et de compléter la phrase par un mot au choix. Par exemple: Tenir le volant sans faire attention conduit à des … bonheurs/autos/tracteurs/accidents/ progrès. Les mal entendants, par exemple, ont tendance à compléter la phrase:‘Les canards peuvent….', avec le mot mare , plutôt qu'avec le mot nager. Wood et al ont suggéré que ceci était du aux associations verbales potentielles entre les mots de la phrase clé et les mots réponses possibles, que les mal entendants avaient tendance à utiliser et à produire, par conséquent, des réponses systématiques mais incorrectes. La recherche présentée ici visait à répliquer celle de Wood et al et à utiliser les tests de Southgate et les deux autres tests pour avoir me vue d'ensemble de leurs compétences en lecture. Les phrases de Southgate que suscitaient les réponses syntag‐matiques trouvées par Wood et al ont été transformées en tests de closure et d'associations de mots de façon à savoir si ce qu'ont trouvk Wood et al est un phénomène général ou produit par la structure du test de Southgate. Si ce phénomène est général, ce fait sera en faveur de la position de Wood et al suivant laquelle les enfants mal entendants ont une lecture différente, tandis que si on ne le trouve que dans le test de Southgate, ceci sera en faveur de la position suivant laquelle leur lecture est simplement en retard. Nous avons trouvk dans cette recherche que le phénomène de Wood et al ne se produit qu'en réponse aux phrases isolées de Southgate et non dans l'épreuve de Neale ou dans les tests de closure. On en conclut que les erreurs en lecture de Southgate effectuées par les mal entendants sont le produit d'une analyse immature d'expressions ambigües à l'intérieur des phrases, et non pas des strategies déviantes de lecture qui conduisent les mal entendants à faire les erreurs d'associations de Wood et al dans le Southgate, et a ne pas parvenir à progresser en lecture comme leurs pairs bien entendants. La stratégie ‘associative’ uniforme des mal entendants dans le Southgate, ne peut Etre considérée comme de nature déviante, comme le supposent Wood et al , pour deux raisons. En premier lieu, il faudrait examiner les résultats de jeunes enfants bien entendants dans le Southgate et les comparer à ceux des mal entendants. D'autre part, quand un lecteur ne parvient pas à comprendre correctement une phrase contenant des mots ou des expressions non familiers, dans des situations de test comme le test de Southgate, sa tactique consiste alors à faire des associations avec ce qui lui est familier. Ceci est probablement, de nouveau, un phénomène de développement plutôt qu'une stratégie déviante. Les résultats obtenus suggkrent que la stratégie ‘associative’ de Southgate n'est ni déviante ni générale dans la lecture des enfants mal entendants.