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Learning to Read Foreign Languages: Some New Experimental Evidence
Author(s) -
Nehr Monika,
Riehl Astrid
Publication year - 1984
Publication title -
journal of research in reading
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 1.077
H-Index - 51
eISSN - 1467-9817
pISSN - 0141-0423
DOI - 10.1111/j.1467-9817.1984.tb00251.x
Subject(s) - humanities , foreign language , linguistics , psychology , art , philosophy
The experiments discussed in this paper are investigations to clear up some basic aspects of foreign language reading, especially the role and influence of the audiolingual component on the learning process. Special self‐instructional materials for the experimental purposes were developed. The foreign languages were Serbocroatian in the two versions of script (Cyrillic and Roman) and Japanese. The audiolingual component was reduced to zero in two (zero‐groups) of the three experimental groups. Only one group received audiolingual training but the written programme was equal for all groups within one experiment. An analysis of variance shows significantly better results for all zero‐groups. Though further pedagogical research is needed it can now be argued that learning to read a foreign language does not firstly mean decoding to sound but the development of a relatively autonomous language ability. RÉSUMÉ Apprendre à lire des langues étrangères: de nouvelle évidence expérimental Le rôle et I'influence de l'instruction orale sur quelqu'un qui commence à apprendre à lire des langues étrangeres ont été surestimés dans la théorie et I'application de I'enseignement. Normalement, dans les sociétés cultivées, les enfants apprennent à lire et àécrire en langue maternelle (Ll) à l'école, et I'école commence à l'âge oú ils ont déjà maîtrisé suffisamment la langue parlée. On donc peut soutenir qu'il existe une sorte de séquence naturelle dans I'acquisition des skills linguistiques: écouter et parler une langue puis la lire et I'écrire. Par contraste, apprendre une langue étrangère (L2) ne signifie pas nécessairement qu'on suit la même sequence que pour L1. Si, par exemple, l'objectif principal des étudiants est d'apprendre à lire L 2 , est‐ce qu'il ne serait pas possible, et même plus efficace, de commencer tout de suite par la langue écrite? Nos expériences sont des recherches assez simples destinées a éclaircir certains aspects fondamentaux de la lecture dans des langues étrangéres, en particulier le role et I'influence de I'élément oral sur I'apprentissage. Le choix des langues étrangéres, le serbocroate dans ses deux versions écrites (cyrillique et roman) et le japonais, est dûà des raisons pragmatiques: nous avions besoin d'abord de langues naturelles qû'on n'étudie d'habitude ni à I'école ni à l'université pour trouver assez de sujets expérimentaux, et aussi de langues ayant des structures ou des scripts différents pour qu'on puisse appliquer les résultats à I'apprentissage d'autres langues en même temps. Nous avons Créé des matériaux d'auto‐instruction à I'usage spécial de ces expériences. La source commune des programmes était un texte, en allemand, au sujet de la pollution de l'air, traduit en plusieurs langues étrangéres. On a effectué I'analyse linguistique des structures extérieures des textes en serbocroate et en japonais. L'analyse elle‐même a été faite sur la base d'une description contrastée heuristique de l'allemand et des langues étrangéres. En transférant les données linguistiques dans la structure pédagogique d'un programme d'instruction (présentation, explication, exemple, exercice) nous avons observé la nature récepfive de la lecture. L'élément oral se composait de I'instruction en la lecture orale. Les expériences de laboratoire portaient la question de savoir s'il était possible d'apprendre à lire une langue étrangére sans un élément oral. L'étude comportait trois ‘scripts’ expérimentaux: le japonais, le serbocroate (cyrillique) et le serbocroate (roman). Pour chaque script, il y avait trois plans expérimentaux, soit ncuf groupes de sujets en tout. Pour deux des trois plans, I'élément oral était réduit à zéro (les groupes nommés les‘zéro‐groupes’). Les deux zéro‐groupes ont différé dans le temps mis à apprendre. Un seul groupe a rep de I'instruction orale mais le programme écrit et le test étaient les mêmes pour tous les groupes pour chaque script. L'analyse de variance montre des résultats bien meilleurs pour tous les zéro‐groupes. Bien qu'il faille encore des recherches pédagogiques on pourrait soutenir désormais qu'apprendre à lire une langue étrangére ne signifie pas d'abord le décodage a partie du son, mais le développement d'un skill linguistique relativement autonome.