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Between preferences: marriage and mobility among Danish Pakistani youth
Author(s) -
RYTTER MIKKEL
Publication year - 2012
Publication title -
journal of the royal anthropological institute
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.62
H-Index - 62
eISSN - 1467-9655
pISSN - 1359-0987
DOI - 10.1111/j.1467-9655.2012.01777.x
Subject(s) - danish , ethnology , humanities , genealogy , gender studies , sociology , identity (music) , political science , history , art , philosophy , linguistics , aesthetics
International literature shows that second‐generation Pakistanis in the United Kingdom to a large extent marry spouses from the extended family in Pakistan. A similar picture was also recently to be found in Denmark. However, strict Danish legislation on family reunification introduced in 2002 and an increasing number of local love marriages have changed the overall picture. This article discusses how the new marriage preferences affect common notions of family relatedness, and suggests that young couples' decision to engage in a love marriage constitutes an act of symbolic mobility. Ultimately, Danish Pakistanis are split between the marriage preferences set up by their families, the Danish nation‐state, and themselves. In this respect, marriage not only is about entering adulthood and deciding one's future, but also constitutes a process where notions of identity and belonging are negotiated within local and transnational families. Résumé De nombreuses publications internationales montrent que les Pakistanais de deuxième génération au Royaume‐Uni se marient souvent au sein de leur famille élargie au Pakistan. Un constat semblable a aussi été dressé récemment pour le Danemark, mais la rigueur de la législation sur le regroupement familial votée en 2002 dans ce dernier pays et le nombre croissant de mariages d'amour locaux sont venus changer la donne. L'article décrit les conséquences des nouvelles préférences matrimoniales sur les conceptions habituelles de liens de parenté et suggère que la décision des jeunes couples de contracter un mariage d'amour constitue un acte de mobilité symbolique. En fin de compte, les jeunes Pakistanais du Danemark sont partagés entre les préférences matrimoniales établies par leur famille, l'État‐nation danois et eux‐mêmes. Le mariage n'est pas seulement un passage à l'âge adulte et une décision sur son propre avenir: il constitue aussi un processus au fil duquel les notions d'identité et d'appartenance se négocient au sein des familles locales aussi bien que transnationales.