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Matrilineal motives: kinship, witchcraft, and repatriation among Congolese refugees
Author(s) -
APTER ANDREW
Publication year - 2012
Publication title -
journal of the royal anthropological institute
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.62
H-Index - 62
eISSN - 1467-9655
pISSN - 1359-0987
DOI - 10.1111/j.1467-9655.2011.01729.x
Subject(s) - repatriation , kinship , ethnology , refugee , political science , humanities , sociology , gender studies , genealogy , anthropology , history , law , art
This article explores the significance of matrilineal descent among Congolese refugees in camp Kala, Zambia. Matriliny mattered in Kala, I argue, because it motivated repatriation, generating witchcraft accusations stemming from variations of the matrilineal puzzle. On the surface, Kala did not ‘look’ particularly matrilineal, given the ad hoc domestic arrangements of surviving refugees. But when placed against the backdrop of matrilineal descent – expressed in broader kinship networks between refugee households, and as an evaluative discourse of illegitimate accumulation – witchcraft‐driven repatriation makes sense as an ‘extreme’ form of lineage fission. Within the confines of the refugee camp, a Central African model of matriliny was effectively reduced to its core dynamics, highlighting a bio‐social economy of the womb and its witchcraft conversions of blood into money. After examining three social dramas of witchcraft and repatriation in Kala, I engage broader considerations of gender and history to recast descent as a regenerative scheme. Résumé L’auteur explore l’importance de la descendance matrilinéaire parmi les réfugiés congolais du camp de Kala, en Zambie. Il avance que la matrilinéarité a eu une importance à Kala parce que c’est elle qui motivait le rapatriement, suscitant des accusations de sorcellerie liées à des écarts dans l’écheveau matrilinéaire. Superficiellement, Kala « n’avait pas l’air » particulièrement matrilinéaire, compte tenu des dispositions domestiques ad hoc prises par les réfugiés survivants. Pourtant, lorsqu’il est replacé dans le contexte de la matrilinéarité, exprimée dans des réseaux de parentéélargis entre les foyers des réfugiés et au travers d’un discours évaluatif sur l’accumulation illégitime, le rapatriement pour motif de sorcellerie s’explique comme une forme « extrême » de fission lignagère. De fait, aux confins du camp de réfugiés, un modèle de matrilinéarité centrafricain a été réduit à sa dynamique fondamentale, mettant en évidence une économie bio‐sociale de la matrice et ses conversions sorcellaires du sang en argent. Après avoir examiné trois épisodes dramatiques de sorcellerie et de rapatriement à Kala, l’auteur s’engage dans des réflexions plus larges sur le genre et l’histoire, afin de recadrer la filiation comme un mode de régénération.

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