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Exchange and resilience in Timor‐Leste
Author(s) -
MCWILLIAM ANDREW
Publication year - 2011
Publication title -
journal of the royal anthropological institute
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.62
H-Index - 62
eISSN - 1467-9655
pISSN - 1359-0987
DOI - 10.1111/j.1467-9655.2011.01717.x
Subject(s) - indonesian , timor leste , context (archaeology) , humanities , political science , ethnology , economy , obligation , development economics , sociology , geography , economics , law , art , philosophy , linguistics , archaeology
The collapse of the market economy and most employment opportunities that accompanied the withdrawal of Indonesia from East Timor in 1999 prompted the re‐emergence of customary exchange practices that were heavily attenuated during Indonesian rule (1975‐99). For many Fataluku‐speaking Timorese communities, the strict internal security regime that accompanied military occupation curtailed opportunities for enacting vital exchanges that inform and reproduce social relations between kin, affines, and ancestors. As they rebuild their lives in a now independent Timor‐Leste, a renewed attention to exchange and the reciprocal flow of gifts, goods, labour, and blessings is again engaging Fataluku households. In this context, ideas of obligation and mutual exchange become constitutive elements of socio‐economic and religious activity that is fundamental to the resilience of the community. The article considers the role of gift economies as expressions of human security from below and as strategies designed to mitigate economic uncertainty through ritual exchange and religious action. Résumé L'effondrement de l'économie de marché et de la plupart des possibilités d'emploi qui a accompagné le retrait de l'Indonésie du Timor‐Oriental en 1999 a suscité la réapparition de pratiques d'échange coutumières qui s'étaient fortement estompées sous la domination indonésienne (1975‐99). Dans de nombreux villages fataluku au Timor‐Leste, le régime sévère de sûreté intérieure accompagnant l'occupation militaire empêchait les populations de réaliser des échanges vitaux, informant et reproduisant les relations sociales entre parents, affins et ancêtres. À présent que le pays est indépendant et que les Fataluku reconstruisent leur vie, l'attention se porte à nouveau vers les échanges et la circulation à double sens des dons, des marchandises, du travail et des bénédictions. Dans ce contexte, les notions d'obligation et d'échange mutuel deviennent des éléments constitutifs d'activités socioéconomiques et religieuses indispensables à la résilience de la communauté. L'auteur examine ici le rôle des économies du don en tant qu'expressions d'une sécurité humaine « au ras du sol » et comme stratégies pour atténuer l'incertitude économique par le biais des échanges rituels et des actes religieux.

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