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Witches' wealth: witchcraft, confession, and Christianity in Auhelawa, Papua New Guinea
Author(s) -
Schram Ryan
Publication year - 2010
Publication title -
journal of the royal anthropological institute
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.62
H-Index - 62
eISSN - 1467-9655
pISSN - 1359-0987
DOI - 10.1111/j.1467-9655.2010.01650.x
Subject(s) - ethnology , context (archaeology) , personhood , christianity , ethnography , humanities , kinship , subjectivity , mythology , sociology , philosophy , anthropology , theology , history , epistemology , archaeology
The argument that contemporary examples of witchcraft belief demonstrate an alternative form of modern subjectivity has been doubted by many anthropologists, who claim that so‐called modern witchcraft is often only a reflection of traditional cultural epistemologies. In Auhelawa (Milne Bay province, Papua New Guinea), new beliefs about witchcraft suggest that the epistemic basis for knowledge is changing. Auhelawa believe that Western society and its wealth and technology were created by the renunciation of witchcraft. Conversely they believe that their own relative material poverty is sustained by the recalcitrance of witches who are holding back their invisible wealth. I argue that witchcraft imagery takes this form because Christianity has reshaped the cultural conception of personhood, space, and time, detaching witchcraft from the ethos of kinship. In this context, Western wealth symbolizes witchcraft as a moral failing. Résumé De nombreux anthropologues ne sont pas d’accord avec l’affirmation que les exemples contemporains de croyance à la sorcellerie démontrent une forme différente de subjectivité moderne. Ils affirment que cette sorcellerie dite « moderne » n’est souvent que le reflet des épistémologies culturelles traditionnelles. À Auhelawa (province de Milne Bay, Papouasie‐Nouvelle‐Guinée), de nouvelles croyances entourant la sorcellerie suggèrent que la base épistémique est en train de changer. Les Auhelawa croient que la société occidentale, avec sa fortune et sa technologie, a pu naître grâce à la renonciation à la sorcellerie. À l’inverse, ils croient que leur propre pauvreté matérielle est entretenue par le refus des sorciers de se dessaisir de leurs biens invisibles. L’auteur affirme que l’imagerie de la sorcellerie prend cette forme parce que le christianisme a remodelé la conception culturelle de la personne, de l’espace et du temps, détachant la sorcellerie de l’éthos de la parenté. Dans ce contexte, la fortune occidentale symbolise la sorcellerie comme une défaillance morale.