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Playful places, serious times: young women migrants from a peri‐urban settlement, Zimbabwe
Author(s) -
Adams Mary
Publication year - 2009
Publication title -
journal of the royal anthropological institute
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.62
H-Index - 62
eISSN - 1467-9655
pISSN - 1359-0987
DOI - 10.1111/j.1467-9655.2009.01585.x
Subject(s) - ethnography , sociology , settlement (finance) , context (archaeology) , gender studies , humanities , ethnology , political science , geography , anthropology , art , archaeology , world wide web , computer science , payment
This article builds on recent anthropologies of youth and childhood in contemporary Africa to incorporate perspectives on gender, age, maturation, and life course, particularly as these engage a politics of place and historically specific experiences of emplacement. The ethnography focuses on events surrounding teenage girls' involvement in city work and travel in the peri‐urban areas of Harare, Zimbabwe, at a time when women's bodies and behaviours were the focus of renewed attempts to reform urban domesticities and when young women's urban activities were becoming crucial to peri‐urban household survival. In this context the risks and upheavals of youthfulness become a shared, intergenerational concern with social continuity: young women came to be seen as compliant rebels, involved in marginal, ‘playful’, and vital work that might secure threatened futures. The ethnography thus questions the often assumed equation of youthfulness or youth projects with socio‐cultural transformation. Le présent article s’appuie sur les travaux anthropologiques récents consacrés à la jeunesse et à l’enfance dans l’Afrique contemporaine pour y intégrer un point de vue sur le sexe, l’âge, la maturation et la destinée, en particulier lorsque ceux‐ci sont liés à une politique des lieux et à des expériences historiquement spécifiques de l’emplacement. L’ethnographie est consacrée à des événements entourant l’engagement d’adolescentes zimbabwéennes dans le travail et les déplacements en ville, dans les quartiers périurbains d’Harare, à une époque où le corps et le comportement des femmes faisaient l’objet de nouvelle tentatives de réformer la sphère domestique et où les activités urbaines des jeunes femmes devenaient indispensables à la survie des ménages périurbains. Dans ce contexte, les risques et les bouleversements de la jeunesse deviennent une préoccupation partagée entre les générations, avec une constante sociale : les jeunes femmes sont finalement considérées comme des rebelles dociles, engagées dans un travail marginal, « ludique » et vital, susceptible de sécuriser des avenirs menacés. L’ethnographie remet donc en question la corrélation souvent implicite de la juvénilité ou des projets des jeunes avec les transformations socioculturelles.