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The grey zone: the ‘ordinary’ violence of extraordinary times
Author(s) -
Roy Srila
Publication year - 2008
Publication title -
journal of the royal anthropological institute
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.62
H-Index - 62
eISSN - 1467-9655
pISSN - 1359-0987
DOI - 10.1111/j.1467-9655.2008.00503.x
Subject(s) - betrayal , sexual violence , politics , sociology , humanities , publics , gender studies , criminology , ethnology , social psychology , political science , psychology , philosophy , law
The article analyses the ‘ordinary’ violence of revolutionary politics, particularly acts of gendered and sexual violence that tend to be neglected in the face of the ‘extraordinariness’ of political terror. Focusing on the extreme left Naxalbari movement of West Bengal, it points to those morally ambiguous ‘grey zones’ that confound the rigid distinctions between victim and victimizer in insurrectionary politics. Public and private recollections of sexual and gender‐based injuries by women activists point to the complex intermeshing of different forms of violence (everyday, political, structural, symbolic) across ‘safe’ and ‘unsafe’ spaces, ‘public’ and ‘private’ worlds, and communities of trust and those of betrayal. In making sense of these memories and their largely secret or ‘untellable’ nature, the article places sexual violence on a continuum of multiple and interrelated forces that are both overt and symbolic, and include a society's ways of mourning some forms of violence and silencing others. The idea of a continuum explores the ‘greyness’ of violence as the very object of anthropological inquiry. Résumé L'article analyse la violence « ordinaire » des politiques révolutionnaires, en particulier les actes de violence sexuée et sexuelle, souvent négligées face au caractère « extraordinaire » de la terreur politique. Dans le cas précis du mouvement d'extrême‐gauche Naxalbari du Bengale occidental, l'auteur pointe les « zones grises » d'ambiguïté morale où les distinctions strictes entre victimes et agresseurs se confondent dans les politiques d'insurrection. Les souvenirs, publics et privés, d'agressions sexuelles et sexuées de femmes activistes mettent en évidence les liens complexes entre différentes formes de violence (quotidienne, politique, structurelle, symbolique) dans les espaces « sûrs » et « à risques », dans le monde « public » et « privé », et les communautés de confiance et de trahison. En recherchant le sens de ces souvenirs et de leur nature en grande partie secrète ou « indicible », l'auteur situe la violence sexuelle dans un continuum de forces multiples et liées, à la fois manifestes et symboliques, qui incluent la façon dont une société déplore certaines formes de violence et en passe d'autres sous silence. L'idée d'un continuum explore le caractère « gris » de la violence comme l'objet même de l'enquête anthropologique.

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