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PEASANT SOCIETY AND DEVELOPMENT IN ETHIOPIA 1
Author(s) -
Pausewang Siegfried
Publication year - 1973
Publication title -
sociologia ruralis
Language(s) - English
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 1.005
H-Index - 84
eISSN - 1467-9523
pISSN - 0038-0199
DOI - 10.1111/j.1467-9523.1973.tb00885.x
Subject(s) - peasant , political science , social capital , economy , economic system , humanities , welfare economics , economics , philosophy , law
Summary PEASANT SOCIETY AND DEVELOPMENT IN ETHIOPIA A considerable amount of effort and of capital is invested for development in Ethiopia. But the social and political situation in the country is such that all efforts bear little effect. The distribution of property, chances, and influence is extremely unequal. The prevailing power structure enables the landlords, rich merchants and officials to employ every new project for their own interests. Even development projects which were started to improve the lot of the poor peasants end up being additional tools for the rich to exploit the peasants more effectively. Technical aid does often not reflect over its social side‐effects. This helps to increase social and economic differences, instead of filling the gap between rich and poor. If we do not want this situation to continue, we will have to revise our own concept of development, and to accept responsibility for the social consequences of our interference. Résumé SOCIETE PAYSANNE ET DEVELOPPEMBNT EN ETHIOPIE Le développement éthiopien a bénéficié d'un effort considérable en hommes et en capital; mais la situation sociale et politique y est telle que ces investissements ont, en réalité, peu d'effet. La répartition de la propriété, du pouvoir, des chances, se caracttrise par son extrCme intgalitC. La structure du pouvoir permet aux propritéaires fonciers, aux riches marchands et am hauts fonctionnaires de détourner a leur profit tout nouveau projet, y compris les projets de développement instaurés pour améliorer la condition des paysans les plus démunis et qui sont devenus, entre les mains de cette classe favorisée, un moyen supplémentaire d'exploitation du paysannat. Le donneur de l'aide technique rarement réfléchit aux effets secondaires sur la structure sociale. En fait, il ne fait qu'accroître les disparités économiques et sociales, au lieu de les diminuer. Si nous souhaitons qu'une telle situation ne puisse se perpétuer, nous devons réviser notre propre concept de développement et accepter la responsabilité des conséquences sociales de notre intervention.