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CONCEPTUAL LIMITS OF DEVELOPMENT COMMUNICATIONS THEORY
Author(s) -
Felstehausen Herman
Publication year - 1973
Publication title -
sociologia ruralis
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 1.005
H-Index - 84
eISSN - 1467-9523
pISSN - 0038-0199
DOI - 10.1111/j.1467-9523.1973.tb00878.x
Subject(s) - fallacy , communication theory , process (computing) , relation (database) , information and communications technology , development theory , communication studies , models of communication , management science , epistemology , positive economics , sociology , computer science , social science , economics , philosophy , communication , database , world wide web , market economy , operating system
Summary CONCEPTUAL LIMITS OF DEVELOPMENT COMMUNICATIONS THEORY Conventional theoretical assumptions are drawn from development communications research and are challenged on the grounds that as theoretical concepts they are inadequate guides to the selection of data and the resolution of development problems. The first conceptual fallacy results from the regular practice of choosing operational examples and analogies from the experiences of developed rather than underdeveloped countries. This is especially evident in terms of a bias favoring technology (especially U.S. technology) as a correlate to communication phenomena and as a solution to development problems. The second fallacy results from the use of inappropriate and frequently untested theoretical models within communication research causing a distorted view of the role of communication in relation to social and behavioral systems. The first issue is argued by presenting a review of empirical studies which show that communication processes and the adoption of new technology does not go on apart from the factors which define the behavior of the socjal, economic and political system. Correlational analyses are of little value in explaining communication processes, or in establishing their role in relation to development. The second issue is addressed by suggesting that communication be viewed as part of a social interaction theory in which communication is treated as a process which unveils and transforms reality in the exchange of information among persons, Communication can be defined as a process of accumulating and integrating intelligence. This reformulation shifts the research focus from questions of how communication functions to change persons (senders or receivers), to how it functions to change and transform ideas. Concepts, ideas, interests and positions can then be used as the primary units of analysis. Résumé LES RELATIONS ENTRE LE DEVELOPPEMENT ET LA COMMUNICATION (1): LES LIMITES CONCEPTUELLES DE LA THEORIE Les hypothèses théoriques conventionnelles sont issues de recherches portant sur les relations entre développement et communication et sont contestées dans la mesure où elles sont inadéquates en tant que concepts théoriques, pour la sélection de données et la résolution des problèmes de développement. La première erreur conceptuelle résulte du choix habituel parmi des expériences réalisées dans les pays développés et non dans ceux en voie de développement, des exemples opérationnels et des analogies. Cette modalité constitue un biais qui favorise tout particulièrement la technologie (spécialement la technologie américaine) quant à sa place dans les processus de communication et comme solution aux problèmes de développement. La seconde erreur résulte de l'utilisation dans les recherches concernant la communication de modèles théoriques inadéquates, fréquemment non testés. Il en découle une vue erronée du rôle de la communication dans le systéme social et les comportements. La première assertion est démontrée par la présentation d'une revue des études empiriques qui montre que les processus de communication et d'adoption d'une nouvelle technologie ne se produisent pas in‐dépendemment des facteurs qui déterminent le comportement du système social, économique et politique. Les analyses de corrélation ont peu de valeur pour expliquer les processus de communication ou leur rôle dans la dynamique du développement. La seconde affirmation est abordée en suggérant que la communication soit perçue come partie d'une théorie de«l'interaction sociale» dans laquelle elle serait envisagée comme un processus dévoilant et transformant la réalité dans le réseau d'échanges d'in‐formations entre agents. La communication peut êre définie comme un processus d'accumulation et d'intégration de l'information. Cette reformulation déplace l'objet de la recherche; la question formulée: «comment la communication transforme‐t‐elle les agents» (émetteurs et récepteurs) devient «comment la communication en change t‐elle, transforme‐t‐elle les idées». Concepts, idées, influences et positions peuvent être désormais utilisés comme unités primaires d'analyses.

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