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Protein in African Diets
Author(s) -
Williams Sheldon W.,
Ayemon Afla Odile
Publication year - 1998
Publication title -
african development review
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.654
H-Index - 32
eISSN - 1467-8268
pISSN - 1017-6772
DOI - 10.1111/j.1467-8268.1998.tb00109.x
Subject(s) - per capita , protein quality , agricultural science , production (economics) , food processing , geography , agricultural economics , economics , biology , food science , population , demography , macroeconomics , sociology
This research investigated the adequacy of protein and the four most critical essential amino acids in the food of Subsaharan Africa in 1987 and 1990. Estimates of food supplies used FAO reports of production, adjusted for imports and exports. Grains were found to have supplied about half of the protein, supplemented mainly by animal products, fish, pulses and oilseeds. Approximately two‐fifths of the people lived in countries in which computed daily per capita supplies of protein were under 60 grams. Much protein was not of high quality. Thus, few two‐year olds lived in countries where they received half or more of estimated needs for the four most critical essential amino acids as reported by the 1985 Joint FAO/WHO/ UNU Expert Consultation. Except for tryptophan, the situation for 10–12 year‐old boys was no better, though that for adults seemed less serious. The deficit may be growing as food production per capita is declining. The biggest increases in production have been for such low protein foods as cassava and bananas/plantain and lower protein grains. Most countries lack financial resources to import much protein‐rich food. With expanded production, soybeans could enrich diets. Increased production of other higher protein foods also is needed. RÉSUMÉ Cette étude cherche à déterminer si la teneur en protéines et en quatre des principaux acides aminés des aliments consommés en Afrique subsaharienne en 1987 et 1990 était suffisante. Les estimations sur les disponibilités alimentaires, établies en fonction des rapports de production de la FAO, ont été ajustées pour les importations et les exportations. Près de la moitié des protéines consommées en Afrique subsaharienne proviennent des céréales, ensuite des productions animales, du poisson, des légumineuses et des oléagineux. Près des deux cinquiémes de la population de cette région vit dans des pays où la ration protéique quotidienne est inférieure à 60 grammes. La teneur en protéines de la plupart des aliments n'étant pas très élevee, peu d'enfants de deux ans ont survécu dans les pays où ‐ comme l'a rapporté un groupe d'experts de la FAO, de l'OMS et de l'Université des Nations Unies (UNU), à leur réunion consultative conjointe de 1985 ‐ au moins la moitié de leurs besoins estimatifs en quatre des principaux acides aminés n'ont pu être satifaits. Si la situation des garçons de 10 à 12 ans n'a guère été meilleure, sauf pour ce qui concerne le tryptophan, il semble que celle des adultes n'a pas été aussi inquiétante. Le déficit vivrier semble s'aggraver. La production alimentaire par habitant est en baisse. Les hausses de production les plus importantes ont été enregistrées pour des céréales et des produits à faible teneur protéique, tels le manioc, la banane douce et la banane plantain. Faute de ressources financières suffisantes, la plupart des pays ne peuvent importer beaucoup de produits alimentaires riches en protéines. Une hausse de la production de soja et d'autres aliments à plus haute teneur en protéines que ceux consommés en Afrique subsaharienne, contribuerait à améliorer le régime alimentaire des populations de cette région.

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