Premium
Note on Dynamic Growth of Catch‐up Capitalism in Japan: Enterprise Networking and its Relevance
Author(s) -
Inukai Ichiro
Publication year - 1997
Publication title -
african development review
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.654
H-Index - 32
eISSN - 1467-8268
pISSN - 1017-6772
DOI - 10.1111/j.1467-8268.1997.tb00156.x
Subject(s) - industrialisation , relevance (law) , division of labour , capitalism , economy , political science , business , economic system , economics , market economy , politics , law
This note discusses the factors behind the rapid economic development of Japan this century. Japan's experience as a latecomer in industrialisation has attracted considerable interest in both developed and developing countries, especially after the recent dynamic waves of industrial development in East and South East Asia. While Japan initially adopted a strategy of borrowing knowledge from the backlog of that accumulated among industrialised predecessors, it did not remain an imitator for long, but made a variety of institutional and organisational innovative changes to the original capitalist model. In this note, we argue that one of the most critical innovations has been the creation of enterprise networking which is a system of inter‐firm linkages through which market transactions are internalised within a web of enterprises based on division of production processes. We also suggest that these enterprise networks are not, as is sometimes argued, unique to Japanese culture, but that they should be an indispensable part of institutional capacity building in any country. Many developing countries could, therefore, benefit from organising their small formal and informal sector firms into networks of production activities. Résumé: Dans cet article, l'auteur analyse les facteurs sous‐jacents à la rapide expansion économique que le Japon a connue au cours de ce sièecle. L'expérience du Japon, tard‐venu à l'industrialisation, a suscité un intérèt considerable tant dans les pays développés que dans les pays en développement, notamment aprés les récentes et puissantes vagues de développement industriel en Asie de l'est et du sud‐est. Certes, la stratégie initialement adoptée par le Japon a consistéà“emprunter” la somme de connaissances accumulée par ses devanciers dans le processus d'industrialisation, mais il n'a pas conservé longtemps le statut d'imitateur, apportant au contraire diverses innovations institutionnelles et organisationnelles au modéle capitaliste d'origine. L'auteur fait valoir que l'une des innovations les plus fondamentales a été la création des réseaux d'entreprises, système de liaisons permettant d'internaliser les transactions de marché‘ au sein d'un réseau d'entreprises sur la base d'une division des processus de production. Par cette analyse, l'auteur fait valoir que ces réseaux d'entreprises ne dénotent pas, comme on le prétend parfois, une caractéristique particuliére de la culture japonaise, mais qu'ils devraient constituer une composante indispensable du processus de renforcement des capacités institutionnelles dans tous les pays. Par conséquent, de nombreux pays en développement pourraient, avec profit, organiser les petites entreprises de leur secteur structuré et de leur secteur informel en des réseaux d'activités de production.