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Dependency and Underdevelopment: The Limits of Structural Adjustment Programmes and Towards a Pro‐Active State‐Led Development Strategy
Author(s) -
Mhone Guy
Publication year - 1995
Publication title -
african development review
Language(s) - English
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.654
H-Index - 32
eISSN - 1467-8268
pISSN - 1017-6772
DOI - 10.1111/j.1467-8268.1995.tb00071.x
Subject(s) - economics , industrialisation , underdevelopment , economic system , foreign direct investment , structural adjustment , argument (complex analysis) , market economy , development economics , economic growth , macroeconomics , biochemistry , chemistry
This essay discusses the limits to structural adjustment programmes (SAPs) resulting from external and internal constraints with special reference to the development task that confronts African countries. It is argued that while the efficiency preconditions of SAPs are legitimate for restoring static and short term efficiency, and as general guideposts for economic policy, SAPs as such, arc not adequate to initiate the process of economic development. The argument is made, rather, that the nature of external and internal constraints to structural transformation confronting African countries is such that domestic and global market forces, on their own, are only likely to reinforce enclave and dependent development which only results in the marginalisation of African countries in the global economy, and the marginalisation of the majority of the labour force in the domestic economy. It is contended that, in order to resolve the various structural constraints, conscious development strategies have to be devised with active government involvement to direct the market toward activities that upgrade African economies in the international hierarchy of specialisation and that ensure the participation of the majority of the populace in productive activities. The essay proceeds to elaborate an alternative strategy to SAPs based on a generalisation of the experience of the Newly Industrialising Countries (NICs) which entails a hand‐in‐glove partnership between the state and domestic and foreign entrepreneurs. In this respect, it is argued that simultaneous agrarian and industrialisation strategies would be needed to jump‐start African economies onto a path of endogenous savings and investment mobilisation and of accumulative virtuous circle of growth and development. Such strategies, it is argued, have to be consciously devised with long term goals in mind, and have to entail the full participation of all the social partners in the society through formalised processes of consultations. The essay in effect calls for dirigist strategies of one degree or another, depending on specific country circumstances, as the only sure way to initiate the process of economic development under current global conditions in which market forces are biased in favour of the already developed. Résumé: Cet essai analyse les limites des programmes d'ajustement structural (PAS) liées aux contraintes externes et internes, en accordant une attention spéciale à l'oeuvre de développement à laquelle les pays africains doivent s'atteler. II avance que si les conditions posées par les PAS sont légitimes pour rétablir l'efficacité statique et à court terme, et pour servir de principes directeurs pour la politique économique, les PAS ne suffisent pas en eux‐mêmes pour enclencher le processus de développement économique. Les obstacles aussi bien internes qu'externes à la transformation que doivent surmonter les pays africains sont tels que les forces du marché intérieur et mondial, par leur seule action, ne peuvent que renforcer le développement enclavé et dépendant conduisant immanquablement à la marginalisation des pays africains sur la scène économique internationale et à la marginalisation de la population active dans l'économie nationale. II est soutenu que, pour lever les différentes contraintes d'ordre structurel, il faut mettre au point des stratégies hardies de développement visant à orienter le marché vers des activités de nature à améliorer la place des économies africaines dans la hiérarchic Internationale de spécialisation et à assurer la participation de la majorité de la population aux activités productives. L'essai développe une stratégic de rechange axée sur la généralisation de l'expérience des nouvcaux pays industriels (NPI) qui nécessite un partenariat harmonieux entre l'Etat d'une part et les entrepreneurs nationaux et étrangers d'autre part. A cet égard, il est dit que des stratégies agraires et industrielles concomitantes seraient de mise pour lancer les économies africaines sur la voie de la mobilisation endogène de l'épargne et de l'investissement ainsi que du cercle vertueux cumulatif de la croissance et du développement. De telles stratégies doivent avoir résolument à l'esprit les objectifs à long terme et favoriser la pleine participation de tous les partenaires sociaux à la vie nationale grâce à un processus formel de consultations. L'essai préconise, en fait, des stratégies dirigistes à divers degrés suivant les conditions spécifiques aux différents pays comme unique moyen sûr d'enelencher le développement économique, compte tenu de la situation internationale actuelle qui favorise le monde déjà développé.