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POLITIQUES ANTI‐POLLUTION OPTIMALES EN PRESENCE D'INCERTITUDE
Author(s) -
Kolm SergeChristophe
Publication year - 1971
Publication title -
kyklos
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.766
H-Index - 58
eISSN - 1467-6435
pISSN - 0023-5962
DOI - 10.1111/j.1467-6435.1971.tb00810.x
Subject(s) - humanities , philosophy , political science
RÉSUMÉ L'explosion d'intérêt pour les questions d'environnement et de pollution a suscité diverses propositions de politiques: règlementations, taxations, ventes de droits à polluer; et bien d'autres peuvent être imaginées. Une analyse sérieuse du probléme fait vice apparaître qu'aucune d'elles n'est la meilleure dans tous les cas mais que chacune d'elles est la meilleure dans certains cas. Le choix entre tines, et pour chacune d'elle celui des paramètres optimaux, font intervenir plusieurs critères. L'un d'eux est la question de connaissance, incertitude ou ignorance sur les coots sociaux de pollution et sur la valeur de la possibilité de polluer pour les pollueurs. Le sujet de cet article est l'influence de ce problème sur ce choix. On remarque d'abord que si le coût social est connu, une taxation à ce coût résoud le problème, et que si la valeur de la possibilité de polluer cst connue, toutes les politiques sont équivalentes. Le problème est ensuite posé sous sa forme la plus générale. Les éléments incertains sont les fonctions de coût social et d'utilité de la possibilité de polluer, en fonction du niveau de pollution. On suppose que cette incertitude est probabilisable et le critère retenu est la minimisation de l'espérance mathématique de la perte de surplus. Tous les cas qui donnent des résultats remarquables sont alors exposés. Dans certains, it y a une contrainte a priori sur les politiques (niveau de pollution à choisir, taxe à taux constant, etc.), et dans d'autres pas. Dans certains, les coûts, ou valeurs monétaires, marginales sont linéaires à pente connue (ce qui contient les cas où ils sont constants, bien qu'à niveau inconnu). Dans certains, les deux fonctions aléatoires sont indépendantes, et dans d'autres cette hypothèse n'est pas nécessaire. Il semble que les divers théorèmes obtenus épuisent tout ce que l'on peut dire à ce sujet.