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Methodological Issues in Human Exposure Studies of Low Level Solvent Mixtures
Author(s) -
Otto D.,
Hudnell H. K.,
Prah J.
Publication year - 1992
Publication title -
applied psychology
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 1.497
H-Index - 88
eISSN - 1464-0597
pISSN - 0269-994X
DOI - 10.1111/j.1464-0597.1992.tb00702.x
Subject(s) - solvent , psychology , chemistry , biochemistry
L'évaluation de l'irritation sensorielle et des effets neurocomportementaux de l'exposition à des associations complexes de solvants souléve une multiplicité de défis méthodologiques, particulièrement aux faibles doses couramment détectées dans les bâtiments récents. Des jeunes adultes masculins en bonne santé ont été exposés à un mélange de 22 composés organiques volatiles (VOC) d'une concentration de 25mg par m 3 , la plus élevée qui ait été trouvée dans des logements neufs. Une telle concentration équivant à environ 7ppm de toluène. Ce mélange n'a pas de conséquences sur les performances à une batterie neurocomportementale à large champ d'investigation, mais provoque les symptômes classiques du mal des immeubles: l'irritation des yeux et de la gorge, des céphalées et de la fatigue. L'échec de la mise en évidence de déficits fonctionnels pourrait étre dûà plusieurs facteurs: (1) les tests neurocomportementaux peuvent ne pas avoir été assez sensibles ou assez difficiles pour détecter des effets; (2) les jeunes adultes masculins en bonne santé sont sans doute, dans la population générale, les moins sujects à présenter une détérioration des performances. D'autres études s'imposent si l'on veut savoir qui est le plus vulnérable à l'exposition aux basses concentrations de solvants; (3) finalement, les associations de VOC à faible densité peuvent bien ne pas être neurotoxiques. D'autres cibles physiologiques, telles que la réponse inflammatoire et les fonctions pulmonaires, doivent être explorées. Assessment of sensory irritant and neurobehavioural effects of exposure to complex solvent mixtures poses a variety of methodological challenges, particularly at the low levels typically found in new buildings. Healthy young adult males were exposed to a 25mg/m 3 mixture of 22 volatile organic compounds (VOCs) representative of the highest concentration found in new homes. This concentration is equivalent to about 7ppm toluene. This mixture produced no consistent effects on performance of an extensive neurobehavioural battery, but did elicit classical “sick building syndrome” (SBS) symptoms of eye and throat irritation, headache and fatigue. Failure to find functional deficits could be due to several factors: (1) The neurobehavioural tests may not have been sensitive (or difficult) enough to detect effects; (2) healthy young adult males are probably the least likely subset of the general population to show performance decrements. Further study is needed to determine which subsets are most vulnerable to low‐level solvent exposure; (3) finally, low‐level VOC mixtures may not be neurotoxic. Other physiological endpoints (e. g. inflammatory response and pulmonary function), need to be explored.

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