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Sélection de souches de Agrotis ipsilon Hufn. (Lep., Noctuidae) a durées de préoviposition longue ou courte, comparaison de leur activité reproductrice
Author(s) -
Bues R.,
Toubon J. F.,
Poitout S.,
Saour G.
Publication year - 1992
Publication title -
journal of applied entomology
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.795
H-Index - 60
eISSN - 1439-0418
pISSN - 0931-2048
DOI - 10.1111/j.1439-0418.1992.tb00634.x
Subject(s) - agrotis ipsilon , biology , noctuidae , population , photoperiodism , lepidoptera genitalia , reproduction , mating , botany , zoology , genetics , demography , cutworm , sociology
Strains selection of Agrotis ipsilon Hfn. (Lep., Noctuidae) with long or short delay for oviposition. Comparison of reproductive activity Two strains of A. ipsilon were obtained through a 20 generation selection based upon the delay for oviposition. The two strains (late oviposition: 12–18 days and early oviposition: 4–5 days) did not differ regarding the consecutive events of reproduction (oocyte maturation, calling, mating and oviposition). Adults showing a late oviposition exhibit a progressive lengthening of the precited events rather than a true arrest at a given moment. Reciprocal crossing of these 2 strains show that preoviposition time essentially depends upon the original strain of the female, whereas mating rate partially depends on that of the male. The results issued from the long preoviposition strain elicit that calling starts at the sculptured‐eggs stage of ovarian development. On the other hand, when preoviposition is short, calling can occur for females which oocytes are not yet apparently developed. Considering the important spacing of preoviposition times in natural population, (3 to 25 days), the 2 types of insects, corresponding to the 2 selected strains including all the intermidiates, are supposed to coexist within a single population. This individual variability might, along with other abiotic factors (photoperiod), originate the aptitude of A. ipsilon adults for migration. Résumé Au cours de 20 générations de sélection de souches à durées de préoviposition motennes, courts (4 à 5j.) ou longues (12 à 18j.), les délais qui séparent chacun des stades de la reproduction (maturation ovocytaire, appel, accouplement et ponte) diminuent ou s'accroissent respectivement, dans des proportions comparables. Les adultes, avec une durée de préoviposition longue, ne présentent pas de blocage à un stade donné mais un allongement progressif des délais qui séparent chacun de ces stades. Les croisements réciproques entre les deux souches montrent que le durée de préoviposition déoend essentiellement de la souche d'origine de la femelle, alors que le taux d'accouplement est en partie dépendant de celle du mǎle. Les résultats obtenus avec la souche à durée de préoviposition longue montrent que l'appel ne commence que lorsque le développement ovarien a atteint le stade oeufs avec sculptures. Par contre, dans le cas de la souche à durée de préoviposition courte, l'appel peut également avoir lieu chez des femelles dont les ovocytes sont encore sans développement apparent. Compte tenu de l'échelonnement important des durées de préviposition dans les populations naturelles (3 à 25j.), on peut supposer que les deux types d'insectes, correspondants aux deux souches sélectionnées avec tous les intermédiaires, coexistent dans une même population. Cette variabilité individuelle pourrait, en liaison avec d'autres facteurs abiotiques (photopériode), ětre à l'origine de la plus ou moins grande aptitude à la migration des adultes de A. ipsilon.Zusammenfassung Selektion zweier Stämme von Agrotis ipsilon (Hufn.) (Lep., Noctuidae) mit unterschiedlichem Beginn der Eiablage. Ein Vergleich der Reproduktions‐Aktivität Es wurden durch 20 Generationen hindurch 2 Stämme von A. ipsilon gesondert, die sich in der Präovipositionszeit und damit im Beginn der Eiablage unterschieden. Die zwei Stämme (späte Eiablage: 12–18 Tage sowie frühe Eiablage: 4–5 Tage nach dem Schlüpfen) unterschieden sich nicht bezüglich der aufeinanderfolgenden Reproduktionsphasen (Eireifung, Anlockung, Kopulation, Eiablage). Vielmehr zeigten die Adulten mit später Eiablage eine deutliche Verlängerung der einzelnen Phasen und nicht etwa eine Unterbrechung der Entwicklung. Eine Kreuzung der 2 Stämme ergab, daß die Präovipositionszeit wesentlich von den Weibchen bestimmt wurde, während für die Bestimmung der Kopulationsrate die Männchen bestimmend waren. Aus den Ergebnissen geht hervor, daß bei langer Präovipositionszeit die Anlockung erst beginnt, wenn die Ovarialentwicklung skulpturierte Eier hervorgebracht hat. Dagegen kommt es bei kurzen Präovipositionszeiten schon zur Anlockung, wenn die Eier noch nicht so weit entwickelt sind. Unter Berücksichtigung der wichtigen Rolle der verschiedenen Präovipositionszeiten (3 bis 25 Tage) enthält jede natürliche A. ipsilon ‐Population alle diesbezüglichen Zwischenformen. Diese individuelle Variabilität ermöglicht zusammen mit abiotischen Faktoren (wie Photoperiode) die Fähigkeit der A. ipsilon ‐Falter zur Migration.

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