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Efficacité de combinaisons thérapeutiques avec des dérivés de l'artémisinine dans le traitement de l'accès palustre non‐complique au Burundi
Author(s) -
Ndayiragije Athanase,
Niyungeko Déo,
Karenzo Jeanne,
Niyungeko Ernest,
Barutwanayo Marianne,
Ciza Alphonse,
Bosman Andrea,
MoyouSomo Roger,
Nahimana Adélaïde,
Nyarushatsi Jean Paul,
Barihuta Tharcisse,
Mizero Liévin,
Ndaruhutse Jérome,
Delacollette Charles,
Ringwald Pascal,
Kamana Jean
Publication year - 2004
Publication title -
tropical medicine and international health
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 1.056
H-Index - 114
eISSN - 1365-3156
pISSN - 1360-2276
DOI - 10.1111/j.1365-3156.2004.01255.x
Subject(s) - amodiaquine , medicine , artesunate , artemether/lumefantrine , lumefantrine , sulfadoxine/pyrimethamine , malaria , artemisinin , pediatrics , plasmodium falciparum , pyrimethamine , immunology
Résumé Confrontées au problème de la résistance à la chloroquine et à la sulfadoxine‐pyriméthamine, les autorités du Burundi ont choisi d’étudier l'efficacité de deux combinaisons à base de dérivés de l'artemisinine, d'une part l'association fixe artéméther‐luméfantrine et d'autre part l'association non‐fixe artésunate + amodiaquine. Les combinaisons médicamenteuses ont étéétudiées dans 2 sites représentatifs du pays à Kigobe, un site urbain situé dans la périphérie de Bujumbura et à Buhiga en milieu rural. L’étude a été menée selon le protocole de l'OMS modifié en 2001 d'octobre 2001 à novembre 2002. Au total 295 enfants ont été recrutés, 153 enfants ont été traités avec l'association artésunate + amodiaquine (77 à Buhiga et 76 à Kigobe) et 142 patients avec l'association artéméther‐luméfantrine (64 à Buhiga et 78 à Kigobe). Parmi les 295 enfants, 290 ont été suivis jusqu’à J14. Sur les 149 enfants qui ont reçu la combinaison artésunate + amodiaquine, 142 (95,3%, IC95%: 91,9–98,7%) ont présenté une réponse clinique et parasitologique adéquate, 5 (3,3%) un échec parasitologique tardif, 1 (0,7%) un échec clinique tardif et 1 (0,7%) un échec thérapeutique précoce. Sur les 141 enfants ayant reçu la combinaison artéméther‐luméfantrine, 140 (99,3%, CI95%: 97,9–100%) ont présenté une réponse clinique et parasitologique adéquate et 1 (0,7%) un échec parasitologique tardif à Buhiga. Les effets secondaires étaient similaires dans les deux groupes de traitement, excepté les vomissements qui étaient significativement plus fréquents à J1 et J2 dans le groupe artésunate + amodiaquine. Les deux traitements ont eu une action sur le nombre de porteurs de gamétocytes sans obtenir une disparition totale chez tous les malades. Au cours d'une réunion de consensus, le Ministère de la Santé Publique du Burundi a choisi de sélectionner la combinaison thérapeutique artésunate + amodiaquine comme première ligne de traitement du paludisme non‐compliqué au Burundi y compris au cours des épidémies.

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