SIGNAL ET BRUIT EN MAGNETOTELLURIQUE *

RÉSUMÉ Les precédés classiques permettant de reconnaître le signal magnétotellurique à travers les bruits sont rappelé: en particulier les bruits ? enregistrement, ou ayant leur origine au voisinage immédiat des déecteurs, sont éiminés par les procédés classiques ? autoet intercorrélation. Ľ identification des bruits cohérents est beaucoup plus délicate: par exemple les pulsations provenant de sources de champs dont ľ uniformitéň atteint pas au moins une centaine de kilomètres en prospection pétrolière, un millier de kilomètres en physique du globe. Un grand nombre ? enregistrements des 5 composantes, H x , H y , H z , E x , E y , du champ magnétotellurique ont été effectués en France à différentes périodes de ľ année, (a) dans des champs de source non uniformes au voisinage de lignes de traction électrifiées et de lignes de transport ?énergie, et (b) dans des zones à forte variation latérale de résistivité sur les flancs de grosses structures et au bord de la mer. Les moyens pour repérer la non‐uniformité sont étudiés. La mesure de la composante verticale des pulsations magnétiques est un bon procédé pour estimer ľ uniformité du champ. Si H vertical/ H horizontal est inférieur à 10%, on peut pratiquement supppser ľ uniformité et appliquer les formules classiques de restitution des résistivités vraies. Si H vertical/ H horizontal est supérieur à 10% il n'y a pas uniformité et il est difficile de savoir si la non‐uniformité est due à un champ de source non uniforme ou à des hétérogénéités ou anisotropies autour du point de mesure. Différents procédés permettant de lever cette indétermination sont donnés. La précision de la restitution des profondeurs en fonction de la précision des mesures des résistivités apparentes est étudée.