z-logo
Premium
Toxicité secondaire, en laboratoire, ďun rodenticide anticoagulant (bromadiolone) pour des prédateurs de rongeurs champêtres: buse variable (Buteo buteo) et hermine (Mustela erminea) 1
Author(s) -
GROLLEAU G.,
LORGUE G.,
NAHAS K.
Publication year - 1989
Publication title -
eppo bulletin
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.327
H-Index - 36
eISSN - 1365-2338
pISSN - 0250-8052
DOI - 10.1111/j.1365-2338.1989.tb01153.x
Subject(s) - forestry , microbiology and biotechnology , biology , humanities , art , geography
Les pullulations de certaines espèces de rongeurs champêtres rendent nécessaire une lutte destinée à protéger des cultures; dans le cas du campagnol terrestre ( Arvicola terrestris scherman ) et des dommages aux prairies de montagne, celle‐ci se fait au moyen ďun appât ‘carottes en rondelles enrobées ďun concentrat de bromadiolone’ titrant 100 ppm de matière active pour la France, et ďun appât sec titrant 140 ppm pour la Suisse. Nous avons churchéàévaluer expérimentalement le risque découlant de ľutilisation de cet anticoagulant pour les prédateurs du campagnol terrestre, en choisissant comme modèles ľhermine ( Mustela erminea ) et la buse variable ( Buteo buteo ). Les campagnols terrestres, consommant de ľappât carottes durant 24 h et sacrifiés aussitôt, contenaient 6,5‐6,75 ppm de bromadiolone; ceux ayant consommé le même appât carottes durant 3 j consécutifs et sacrifiés à la fin du 3e j, en contenaient 8,72–10,93 ppm, tandis que ceux ayant consommé de ľappât sec, dans les mêmes conditions, n'en contenaient que 5,81 ppm (mais cet appât sec s'est révélé ne titrer que 102,5 ppm au lieu des 140 ppm théoriques). Si les campagnols ayant consommé durant 1 ou 3 j étaient sacrifiés 2 j après la dernière intoxication, le niveau des résidus était divisé, respectivement, par 4 et 9, tombant au‐dessous de 2 ppm. Chez les hermines (14 individus) consommant des campagnols intoxiqués durant 1 j, la mortalité est apparue (1/3) au bout de 5 j ďingestion; cependant, les survivantes ont été malades, même celles n'ayant subi que 3 j ďingestion. Chez les buses variables (108 individus), la mortalité n'est apparue que s'il y a eu répétition des ingestions durant 3 j consécutifs, que les campagnols aient eux‐mêmes été intoxiqués durant 1 ou 3 j ou, si après 1 ingestion et 10 j de nourriture normale, ces buses ont été soumises à une seconde intoxication unique. Le foie était bien ľorgane de stockage des résidus, chez les deux espèces de prédateurs, les reins en contenant presque exclusivement chez des animaux sacrifiés 24 h après intoxication ou ceux morts dans de courts délais. Une grande variabilité interindividuelle a été constatée. Le risque ďintoxication pour ces deux espèces de prédateurs, en fonction de la technique française de lutte contre le campagnol terrestre, semble peu élevé.

This content is not available in your region!

Continue researching here.

Having issues? You can contact us here