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Bilan épidémiologique des intoxications des animaux domestiques et sauvages par les rodenticides en France 1
Author(s) -
LORGUE G.
Publication year - 1988
Publication title -
eppo bulletin
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.327
H-Index - 36
eISSN - 1365-2338
pISSN - 0250-8052
DOI - 10.1111/j.1365-2338.1988.tb00380.x
Subject(s) - humanities , art
En France, le Centre National Antipoison Vétérinaire et le laboratoire de toxicologie analytique qui lui est associé traitent en moyenne 4000 cas par année d'intoxications animales, collectives ou individuelles. Sur ce total, une proportion importante est due à l'ingestion de rodenticides, soit de toxicité immédiate, soil anticoagulants. Parmi les premiers, le chloralose, le scilliroside, les phosphures, le calciférol sont les plus incriminés; parmi les seconds, le coumafène, malgré une baisse d'utilisation marquée depuis quelques années, reste encore le plus impliqué. Les intoxications sont souvent la conséquence de l'ingestion d'appâts ‘malveillants', c'est‐à‐dire destinés (par leur nature, leur disposition) à des espèces autres que les rongeurs; plus de 70% des appâts envoyés au laboratoire sont de ce type. Le chien est l'espèce la plus touchée (il constitue à lui seul près de 60% des appels).