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Intéret de quelques hyperparasites dans la lutte contre Leveillula taurica et Sphaerotheca fuliginea 1
Author(s) -
DIOPBRUCKLER M.,
MOLOT P. M.
Publication year - 1987
Publication title -
eppo bulletin
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.327
H-Index - 36
eISSN - 1365-2338
pISSN - 0250-8052
DOI - 10.1111/j.1365-2338.1987.tb00079.x
Subject(s) - biology , paecilomyces , sphaerotheca , botany , powdery mildew
Leveillula taurica et Sphaerotheca fuliginea sont des oïdiums qui causent d'importants dégats sur cultures maraichères dans le sud‐est de la France. Ampelomyces quisqualis, Paecilomyces farinosus et Cephalosporium sp. ont été utilisés en lutte biologique contre S. fuliginea sur feuilles de courgette et de melon en survie (au laboratoire) et contre L. taurica sur piment (en serre). Le matériel végétal a été inoculé artificiellement. Vis‐à‐vis de L. taurica , des apports simultanés (à la contamination) d' A. quisqualis et de P. farinosus ont permis une bonne protection des plantes au stade 8–10 feuilles. Ces résultats étaient améliorés, mais d'une manière non significative, quand les plantes étaient pulvérisées chaque semaine avec ces hyperparasites: le nombre de spores d'oïdium par cm 2 était de 11.383 ± 2841 pour le témoin; il s'élevait à 5367 ± 1309 et 3029 ± 1222 pour A. quisqualis et P. farinosus respectivement. L'extrait de levure, destinéà stimuler la croissance des hyperparasites, a en réalité plus ou moins entravé le développement de L. taurica , meme dans le témoin. La lutte curative s'est avérée inefficace contre L. taurica car, avec un développement en partie interne, ce champignon échappe à l'action des antagonistes. Par contre, ce type de traitement était plus adaptéà S. fuliginea ; les taux de sensibilité observés sur courgette et melon étaient toujours inférieurs à 50%, ceux des témoins variant entre 50 et 68%. Avec ce meme oïdium, les traitements préventifs et simultanés ont donné des résultats non satisfaisants.