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Relations entre le desséchement de la rafle et Botrytis cinerea sur raisins 1
Author(s) -
BRECHBUHLER Par Ch.
Publication year - 1982
Publication title -
eppo bulletin
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.327
H-Index - 36
eISSN - 1365-2338
pISSN - 0250-8052
DOI - 10.1111/j.1365-2338.1982.tb01676.x
Subject(s) - humanities , botrytis cinerea , art , horticulture , biology
Le dessèchement de la rafle d' origine physiologique et la pourriture pédonculaire due au champignon Botrytis cinerea sont encore trés souvent confondus par les praticiens et techniciens. De ce fait, les differences et analogies dans les symptomes sont discutees. Le dessèchement de la rafle est surtout caractérisé par la date d' apparition des atteintes, dans les 15 jours qui suivent la mi‐véraison, et par la présence de nécroses bien localisées, sèches, a contours limites. De nombreux facteurs sont communs. Mais, contrairement à l' opinion encore très répandue, le dessèchement de la rafle ne favorise pas l' installation de B. cinerea. Certaines techniques, telles que l' effeuillage, le traitement a la gibbérelline, l' enlèvement de baies, réduisent les deux maladies. On constate alors un enrichissement en calcium et magnésium de la rafle qui s'accompagne d' un développement des faisceaux libéro‐ligneux dans le cas de la gibbérelline. L' importance économique de la pourriture pédonculaire est plus grande; les pertes peuvent s'elever jusqu'a 50–60 % de la récolte contre moins de 25 % par le dessèchement de la rafle. Le traitement des grappes à la véraison, avec un mélange d' un sei magnésien et d' un fongicide de la famille des imides cycliques, est efficace.