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Choix des éléments et de leurs limites dans L'établissement de modèles biométéorologiques 1
Author(s) -
PRIMAULT B.
Publication year - 1980
Publication title -
eppo bulletin
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.327
H-Index - 36
eISSN - 1365-2338
pISSN - 0250-8052
DOI - 10.1111/j.1365-2338.1980.tb02624.x
Subject(s) - humanities , political science , philosophy
Le chercheur qui se propose d'établir un modèle biométeorologique est placé devant L'alternative de suivre les phénomènes de la vie dans toute leur complexité ou de ne tenir compte que des impératifs de la pratique. Dans le premier cas, il doit pouvoir s'appuyer sur les systèmes les plus raffinés d'acquisition de données tant météorologiques que biologiques et disposer d'auxiliaires importants, en particulier d'un ordinateur à grande puissance, capable de lui démontrer de façon statistiquement irréfutable que les relations supposeées existent réellement. Dans le second cas, quelques indications très simples ne nécessitant qu'un matériel rudimentaire sont seules à envisager. Il semble done qu'il y ait opposition suivant L'option qui est prise, mais en réalité les deux approches sont étroitement liées et complémentaires. On a vu que le climat subissait, en un lieu donné, des variations importantes d'une année à L'autre et que certaines époques ou dates connaissent des revirements non négligeables. Par conséquent, seule une étude très approfondie des répercussions d'accidents météorologiques sur L'être vivant (organisme nuisible, parasite, prédateur ou hôte) permet de situer les limites de développement possible. Mais L'étude climatologique montre également quels sont les éléments principaux que le praticien doit observer ou mesurer et les seuils critiques auquels il faut se référer. Ainsi, si seuls des chercheurs disposant de laboratoires très bien équipés peuvent suivre le premier parti de L'alternative, d'autres, tres proches des réalités naturelles et de la pratique, doivent ensuite prendre le rélais pour mettre en valeur les resultats obtenus. Une telle succession de démarches apporte à L'exploitant L'outil dont il a besoin pour lutter efficacement contre es ennemis de ses cultures. The establishment of a biometeorological model may either take account of biological phenomena in all their complexity or limit itself to practical considerations. In the first case, sophisticated data acquisition systems are required, for both meteorological and biological data, and a powerful computer is required to prove beyond doubt the statistical validity of any proposed relations. In the second case, fairly simple observations and equipment are sufficient. In spite of this opposition, both aspects are closely linked and complementary. The climate at a given site may vary considerably from one year to the next and sudden changes are quite common during control periods. Only a thorough study of the effects of meteorological incidents on organisms (host, predator or parasite) will show the possible limits to development. However, climatological studies also show the principal elements which must be observed and measured and the critical thresholds for each. Thus, well‐equipped laboratories can undertake the first task, leaving others closer to nature and practice to « digest » the results obtained and fulfil the second. This succession provides the means for effective pest control.